samedi 27 octobre 2007

WE à Québec

Revoici quelques-unes de mes aventures !

Re-location d'un van, re-préparation de sandwichs/salade, re-départ en "gang" pour Québec ! C'était du 20 au 22 octobre (donc le we dernier) avec Sarra, Joachim, Alex, Fanny, Delphine et cette fois-ci, Lucie (vous savez, ma coloc !).

Toute la petite troupe est donc passée nous prendre samedi matin dans un van moins cher et encore plus beau que le précédent (un chevrolet couleur argent avec plein de porte-gobelets !). Et c'est parti pour Québec ! On passe vite-fait par Trois Rivières (qui d'après ce qu'on sait de nos colocs n'a pas grand intérêt) et on arrive relativement tôt à Québec. On tourne pas mal à l'intérieur de la ville pour trouver l'auberge. On s'installe dans une grande chambre rien que pour nous ! 6 lits pour 7, mais ils nous promettent de mettre un lit supplémentaire dans la journée. On reprend le van pour aller manger nos sandwichs près du St Laurent. Quelques photos des feuilles d'automne et on reprend le van (fort mal stationné), pour le parker à l'hôtel de ville et hop ! Une petite balade en ville.





A la lecture, évidemment, tout ça vous semble bien rapide. En réalité, nous avons ainsi bien rempli notre journée, en prenant notre temps, en savourant cette douceur estivale indienne (euh, c'est peut être pas très clair, mais c'est l'été indien). Nous sommes donc passé près du château Frontenac, sur la terrasse qui borde le Saint-Laurent.





Après une fausse joie avec les queues de castor (fermés jusqu'en décembre...), nous arrivons finalement dans les rues commerçantes de Québec où nous nous étonnons, encore une fois, des crocs Mammoths...



Alex et Joachim nous laisse flâner entre filles pour aller prendre une douche et faire une sieste. Nous partons repérer le restaurant de poutine qu'on nous a conseillé et nous en profitons pour aller nous poser dans un petit bar. Quelques cancans entre filles et les 2 dormeurs nous rejoignent. Une bonne poutine et nous allons la dépenser en dansant au Dagobert.

De retour à l'auberge, tout le monde s'endort pour une (presque bonne) nuit de sommeil.

Le lendemain matin, les premières levées courrent prendre leurs douches (froide et avec un jet terriblement faible pour les moins chanceuses). Une fois les dernières marmottes tirées du lit, nous embarquons tous en voiture pour 1/ nous perdre encore une fois dans Montréal, 2/ rejoindre les chutes de Montmorency.




Ce sont de très belles chutes qui rejoignent presque directement le Saint Laurent. Avec l'automne, les forêts alentours embellissent encore le paysage. Après quelques chamailleries dans la voiture, ce grand bol d'air frais revigore bien les quelques esprits échauffés, et nous en profitons pour pique-niquer en face des chutes, en compagnie d'un goéland écloppé.



Nous remontons ensuite en voiture et nous repartons (en faisant un petit détour involontaire) pour le parc de la Jacques-Cartier. Encore une fois, des paysages magnifiques, avec plus de pins cependant. Les parkings sont bien remplis, beaucoup de randonneurs, de kayakistes et de campeurs doivent être en train de rencontrer les caribous de la région (non, ce n'est pas la saison). Nous allons juste qu'au poste d'observatoire où nous apprenons que ce sont les derniers jours d'ouverture du parc, qui ferme pour environ un mois avant de rouvrir pour proposer des activités d'hiver (donc, plus de canoë, mais du ski, des balades en raquette et surtout l'accueil en chalet). Après ces très beaux paysages, nous reprenons la route pour Québec et nous nous affalons, pour la plupart d'entre nous, dans les lits pour un somme. Lucie et Delphine en profitent pour visiter (ou se perdre) dans le bas de la ville et reviennent à l'heure prévue pour nous conduire jusqu'à une pizzeria sur la place Royale (la plus vieille de Québec) où nous profitons d'un bon repas.



Ensuite, la recherche pas très active d'un bar que l'amie d'un copain nous avait conseillé nous amène devant un petit bar à Sheesha glauque sur le point de fermer. Lucie et votre chère narratrice se sentant fatiguée, nous abandonnons nos compères pour retrouver nos dortoirs, pendant qu'ils retournaient sur la Grande allée Est pour une autre nuit de danse.

Le lendemain matin, tôt levés, nous dejeunons, libérons les chambres et partons (cette fois sans trop nous perdre) pour Tadoussac. La longue route, totalement dégagée et avec des grandes pentes devient l'objet de nombreux émerveillements dans le van, tant pour votre narratrice, alors au volant, que pour les paparazzis à l'arrière. Lucie prend mon relais après avoir rempli le réservoir, et, après un petit coup de frein inoppiné (mon genou s'en rappelle), nous roulons sans encombre jusqu'à Tadoussac.


Là-bas, nous nous garons près du Centre d'Interprétation des Mammifères Marins où je m'infiltre en suivant un groupe. Le centre étant ouvert uniquement pour le groupe de touristes de passage, je m'aperçois que les quelques squelettes de baleines n'ont pas grand intérêt sans lumière et sans commentaires et je ressors donc, un peu déçue... Snif !




Nous allons donc nous balader sur les rochers pour admirer le paysage, et Alex va se renseigner sur les balades en bateau (y'a-t-il encore des baleines en cette saison ???). La réponse positive, il nous propose de partir en mer, et malgré quelques hésitations d'ordre pécunière, nous finissons sur un grand bateau avec quelques québecois et quelques français.

Le spectacle commence avec un commentaire savoureux du naturaliste français qui nous accompagne. Le commentaire en lui-même est assez sérieux, mais son accent anglais beaucoup moins. Quelques éclats de rires le mettent en confiance et nous commençons à faire connaissance avec quelques bélugas (ouaou, c'est beau). Ah non ? C'est pas important ? Mais tout de même, ce sont des bélugas ! AH ? On va voir des baleines beaucoup plus grosses ? Le commandant nous entraîne alors vers des jets d'eau sortant de l'eau. Une à 6 heures ! Quoi, mais je vois rien ! Ah si, de loin, peut-être... Ah oui oui, je vois. Une autre à 11h ! Elles sont deux ! Deux quoi ? Deux rorquals communs ! Les deuxième plus gros animaux au monde. Ah ? Tiens, regarde, y'en a une qui sort respirer. Une nageoire, un bout du dos, du dos, du dos, encore du dos, toujours du dos, le trou qui fait des jets, encore du dos, la queue. Ok, je comprends mieux pourquoi on dit que c'est le deuxième plus gros animal au monde.

On continue la chasse à la baleine avec notre naturaliste unilingue aventurier, on croise un petit phoque (trop drôle, c'est une petite fourmi à côté de la baleine, en plus, il a de la moustache). On croise un peu plus tard des petits rorquals, mais malheureusement, nous n'en voyons rien. Nous nous sommes en effet réfugié à l'intérieur pour éviter le froid ! Un petit café, chocolat ou thé, et nous revenons à terre, nous rejoignons la voiture et nous roulons jusqu'à Montréal, plein d'embrunts dans les poumons et de souvenirs d'automne en tête.

Aucun commentaire: