mercredi 17 octobre 2007

Et beh, ça en fait de l'eau...

NIAGARA ! Si on m'avait dit que je serais là un jour ! Non, en fait, non, j'ai jamais eu de rêves particulier par rapport à Niagara, et les commentaires que j'avais entendu de part à d'autre ("Y'a mieux comme chutes, au Canada", "C'est juste de l'eau qui tombe sur du béton", "Le feu ça brûle et l'eau ça mouille" AH non, pas la dernière), ne m'avaient pas vraiment donné l'eau à la bouche...

Et pourtant !

A l'arrivée, on se croirait dans une zone industrielle avec des espèces d'entrepots avec des tours en carton-pâte bizarres.



Et puis on avance en voiture (en fait on est toujours à la recherche du motel où on a réservé deux chambres), et là ! Ouaou ! C'est quoi ce monde ? C'est quoi ce "centre-ville" ? Des fast-foods, des salles de jeu, des magasins de glace, de souvenirs, de cigares ! On avance encore, ça redevient plus calme et ah ! Le voilà ! On s'enregistre (aucun problème, ouf, on a des chambres) et on fonce dans les chambres.


Une bonne douche, une sieste, on se sent plus frais d'un coup ! Véro et moi sortons repérer les restaurants pour le soir et des endroits où petit-déjeuner le lendemain matin. On dirait que la ville ne s'arrête jamais de tourner, de s'animer !

Nous rentrons ensuite retrouver les autres et nous ressortons faire un tour (le même tour, y'a juste 2 rues principales à Niagara !). On s'arrête "manger" au Wendy :



Et ensuite, direction le bord du fleuve... Et les chutes ! Tout le monde s'emmerveille (moi un peu moins à vrai dire, les éclairages fluo de toutes les couleurs sur l'eau, je trouve ça bof).



Les couleurs se dissipent, les chutes sont juste éclairées en blanc... Ah ouais, quand même ! On peut pas dire que ce soit un petit cours d'eau (2800 m³/sec... 2 800 000 litres, donc 18700 baignoires de 150 litres environ à la seconde).



Bref la sceptique est conquise... C'est vrai que c'est beau ! Et plus on avance, plus on en a plein la vue ! Après les "chutes américaines" et le "voile de la mariée", nous voici devant le "fer à cheval", très impressionant : à cause des nuages d'eau, on ne peut même pas le voir en entier !



Après cette belle promenade, nous nous arrêtons en route au Rumours café pour danser un brin et ensuite, au dodo !



Le lendemain matin, lever relativement tôt (9h ?), on se traîne jusqu'aux douches, on part déjeuner chez Dennys (des Grits qui me tapisseront l'estomac toute la journée pour moi) et nous nous dirigeons vers les chutes.



On se tate : on fait la totale ou on prend juste le bateau ? On commence par le bateau. On fait la queue, on récupère de magnifiques panchos bleus, et on embarque. Le bateau part, nous passons devant les premières chutes, on croise d'autres shtroumphs du côté américain et on continue jusqu'au fer à cheval. Ouaou ! On voit plus rien !
Il y a tellement d'eau qu'on voit pas à 2 mètres, une vraie tempête ! Une éclaircie, ouaou ! C'est l'fun comme on dit ici ! Contente de pas m'être punché les fesses à la maison (= rester à rien faire).




En remontant, les "C'était gavé bien", "Osti c'qu'c'était fort" et autres interjections japonaises que je ne maitrise pas se firent entendre, et nous partons d'un pas sûr vers "The journey behind the falls".


Effectivement, on était près des chutes, à en voir nos seconds panchos jaunes cette fois !


Une fois remontés, retour au calme. On continue à se balader un peu et de retour au van. La petite marche nous ayant séché complètement (il fait chaud au Canada, vraiment !), nous reprenons directement la route pour Niagara-on-the-lake, petit village de vignes et de pêcheurs très mignon, mais toujours touristique.

Une petite pause, quelques photos, et c'est reparti pour Montréal.
Le voyage est long, très long. On s'arrête au Tim Hortons (fournisseur officiel de donuts, muffins, café, sandwichs et autres grignoteries pour les voyageurs qui ne pensent pas à s'alimenter avant 23h... où tout est fermé). On déjeune (pour une fois, on allait au Tim Hortons un midi), on retourne à la voiture. Attends, y'a un problème. Le capot est bizarre. Il est pas fermé ! On a roulé comme ça ??? Joachim tente de l'ouvrir. On peut pas. Je regarde, je ne peux pas non plus. On bidouille pendant 1/4 d'heures, on est prêt à démonter les phares mais Joachim monte dedans, appuie sur la poignée, j'appuie sur le levier, on force un peu, Ouf ! Ouvert ! On remet en place la tige qui bloquait, on referme... C'est bon ! Une bonne frousse de passée. Mais ce n'est pas la dernière...

On reprend la route, on roule jusqu'à ce que la nuit tombe. Et là, un maudit signal s'affiche sur le tableau de bord.


Mais qu'est-ce que c'est ? C'est orange. C'est pas rouge, donc c'est pas trop trop dangereux. Ouais mais quand même. On s'arrête à une station service. On demande à la "vendeuse". Elle n'a pas de voiture, ne connaît rien aux voitures mais elle sort "c'est peut-être l'huile". L'huile ? Mais non... Enfin on vérifie quand même. Il en reste pas des masses, on en rajoute. On met du liquide de refroidissement aussi. On re-teste. Toujours le petit voyant orange. On reprend la route bon gré mal gré. On s'arrête à une autre station, on redemande. Ah, c'est juste un petit problème électrique ? Juste un problème du tableau de bord pas grave du tout. Ben oui, on le savait, ben oui...

Enfin bref, on a bien dû d'arrêter 8-10 fois pendant ce retour pour pauses pipi, problème de tableau de bord, capot qui fermait pas, etc. Finalement, on arrive fatigués à Montréal, vers 2h du matin. Petite pensée à Fanny et Delphine ou Alex qui vont rendre la voiture le lendemain matin...

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