Hier soir, souper avec Marie-ève (ma coloc). Elle avait invité une amie à elle, Annie doctorante en Anthropo et qui était partie avec elle un an au Mexique. Il y avait aussi Cristian, rencontré au Mexique et désormais "Chum" d'Annie et un ami de celui-ci, immigré cubain qui nous a tous fait découvrir son parcours de galères dans l'underground Montréalais. Evidemment, je me suis immiscée dans la conversation, fort intéressante, sur la condition des immigrés au Canada et au Québec en particulier, puis sur les différences fondamentales entre une société comme celle où nous nous trouvons, la société traditionnelle cubaine, la société de classes mexicaine et cette crisse de vieille société française. Je ne pourrais pas résumer nos points de vue, car la fatigue et les délicieuses enchiladas que nous avons ingurgité ont fait leur effet de ménage cérébral, mais je m'aperçois de plus en plus des différences fondamentales entre nos cultures !
Notamment sur la condition des femmes. C'est un sujet délicat, un peu partout dans le monde.
Je viens en fait de lire un message posté par Madeleine (l'Irlandaise) sur son blog, au sujet de la taille des jupes à Dublin. Et ici, peut-être du fait de la même culture anglo-saxonne, j'observe un phénomène est identique. Mais comment l'expliquer...
D'après Cristian et son ami (qui a eu une blonde mexicaine), la société matriarcale mexicaine est vraiment particulière. Les femmes sont des femmes de poigne, elles mènent la maison et les enfants, et cherchent elles-même le "mâle" qui donnera à son futur foyer sa stabilité. Pour Annie, ardente québecoise (c'est-à-dire féministe), les femmes qu'elle a rencontré là-bas travaillent bien plus que les hommes, et sont souvent dépréciées, restent à la maison pendant que l'homme se tourne les pouces en fumant son cigarillo.
Ici, par contre, les femmes ont atteint, dans l'ensemble, une égalité. Je dirai même qu'elles ont plus de pouvoir que les hommes par certains côtés ! Je ne sais pas du point de vue des salaires, mais il n'y a qu'à observer le comportement des hommes vis à vis des femmes ici. Ils ont peur d'elles ! Les hommes ne sont pas très entreprenant et pas une seule fois une femme, aussi courte que soit sa jupe, ne se fera sifflée dans la rue, pas un commentaire déplacé ! Ils ne peuvent pas, sous peine d'être violemment critiqué par les autres hommes et la cohorte de femmes et d'être catalogué de machiste misogyne, emmettre la moindre critique vis à vis d'un éventuelle aggressivité féminine.
Ceux qui me connaissent savent que je suis issue d'une famille de femmes fortes en caractère, et j'en suis ravie. Je revendique mon point de vue face aux "Hommes", surtout en France où l'égalité n'est pas vraiment atteinte, mais je ne comprends pas certaines attitudes que j'observe ici. Ce n'est pas parce que je m'assume en tant que femme que je dois montrer mes fesses dans la rue ! Sous couvert d'une revendication féministe, certaines femmes ici s'habille de manière provoquante, sans même peut-être le faire exprès, mais elles ne se rendent pas compte qu'elles sont d'autant plus ridicules qu'elles deviennent elles-même les caricatures d'une société de corps "parfaits" et de cheveux peroxydés auxquelles elle se conforment.
Et tout ça me ramène à une autre conversation que j'ai eu avec Alexandre et Marie, deux amis québecois, et d'autres amis à eux à l'occasion de l'anniversaire de Marie. Les filles ou femmes québecoises n'apprécient pas la galanterie. Que quelqu'un leur tienne la porte ou recule leur chaise leur paraît inconcevable et même déplacé. On ne parlera pas du romantisme de la chose, mais je me suis trouvée très réactionnaire. Pour moi, la galanterie n'a jamais été un problème ! Bien sûr, les petites attentions ne doivent pas être unilatérale, mais c'est tout de même quelque chose d'agréable et je dirais même respectueux ! Mais ici, niet. Du coup, les quelques pauvres hommes qui étaient à la table m'expliquaient qu'ils se sentaient rabaissés et bien triste d'être parfois si mal considérés par les québecoises. Ici, j'étais prévenu avant même mon arrivée au Québec, ce sont les femmes qui draguent, et qui "choisissent". Imaginez-vous l'inconfort pour les quelques français émigrés...
Mais finalement, elles etouffent à leur tour les hommes, qui ne savent plus très bien quelle est leur place dans ce manège. Les femmes ont le pouvoir, et elles mettent parfois des comportements peu respectueux des hommes sous le prétexte du féminisme.
L'inégalité se ferait-elle donc dans l'autre sens ici ? Faudrait-il alors lancé un mouvement de masculinisme ?
Je n'espère pas qu'il faille en arriver jusque-là, mais pourquoi l'hypothétique égalité entre les sexes pose-t-elle autant de problèmes ?
lundi 29 octobre 2007
samedi 27 octobre 2007
WE à Québec
Revoici quelques-unes de mes aventures !
Re-location d'un van, re-préparation de sandwichs/salade, re-départ en "gang" pour Québec ! C'était du 20 au 22 octobre (donc le we dernier) avec Sarra, Joachim, Alex, Fanny, Delphine et cette fois-ci, Lucie (vous savez, ma coloc !).
Toute la petite troupe est donc passée nous prendre samedi matin dans un van moins cher et encore plus beau que le précédent (un chevrolet couleur argent avec plein de porte-gobelets !). Et c'est parti pour Québec ! On passe vite-fait par Trois Rivières (qui d'après ce qu'on sait de nos colocs n'a pas grand intérêt) et on arrive relativement tôt à Québec. On tourne pas mal à l'intérieur de la ville pour trouver l'auberge. On s'installe dans une grande chambre rien que pour nous ! 6 lits pour 7, mais ils nous promettent de mettre un lit supplémentaire dans la journée. On reprend le van pour aller manger nos sandwichs près du St Laurent. Quelques photos des feuilles d'automne et on reprend le van (fort mal stationné), pour le parker à l'hôtel de ville et hop ! Une petite balade en ville.

A la lecture, évidemment, tout ça vous semble bien rapide. En réalité, nous avons ainsi bien rempli notre journée, en prenant notre temps, en savourant cette douceur estivale indienne (euh, c'est peut être pas très clair, mais c'est l'été indien). Nous sommes donc passé près du château Frontenac, sur la terrasse qui borde le Saint-Laurent.



Après une fausse joie avec les queues de castor (fermés jusqu'en décembre...), nous arrivons finalement dans les rues commerçantes de Québec où nous nous étonnons, encore une fois, des crocs Mammoths...

Alex et Joachim nous laisse flâner entre filles pour aller prendre une douche et faire une sieste. Nous partons repérer le restaurant de poutine qu'on nous a conseillé et nous en profitons pour aller nous poser dans un petit bar. Quelques cancans entre filles et les 2 dormeurs nous rejoignent. Une bonne poutine et nous allons la dépenser en dansant au Dagobert.
De retour à l'auberge, tout le monde s'endort pour une (presque bonne) nuit de sommeil.
Le lendemain matin, les premières levées courrent prendre leurs douches (froide et avec un jet terriblement faible pour les moins chanceuses). Une fois les dernières marmottes tirées du lit, nous embarquons tous en voiture pour 1/ nous perdre encore une fois dans Montréal, 2/ rejoindre les chutes de Montmorency.

Ce sont de très belles chutes qui rejoignent presque directement le Saint Laurent. Avec l'automne, les forêts alentours embellissent encore le paysage. Après quelques chamailleries dans la voiture, ce grand bol d'air frais revigore bien les quelques esprits échauffés, et nous en profitons pour pique-niquer en face des chutes, en compagnie d'un goéland écloppé.

Nous remontons ensuite en voiture et nous repartons (en faisant un petit détour involontaire) pour le parc de la Jacques-Cartier. Encore une fois, des paysages magnifiques, avec plus de pins cependant. Les parkings sont bien remplis, beaucoup de randonneurs, de kayakistes et de campeurs doivent être en train de rencontrer les caribous de la région (non, ce n'est pas la saison). Nous allons juste qu'au poste d'observatoire où nous apprenons que ce sont les derniers jours d'ouverture du parc, qui ferme pour environ un mois avant de rouvrir pour proposer des activités d'hiver (donc, plus de canoë, mais du ski, des balades en raquette et surtout l'accueil en chalet). Après ces très beaux paysages, nous reprenons la route pour Québec et nous nous affalons, pour la plupart d'entre nous, dans les lits pour un somme. Lucie et Delphine en profitent pour visiter (ou se perdre) dans le bas de la ville et reviennent à l'heure prévue pour nous conduire jusqu'à une pizzeria sur la place Royale (la plus vieille de Québec) où nous profitons d'un bon repas.

Ensuite, la recherche pas très active d'un bar que l'amie d'un copain nous avait conseillé nous amène devant un petit bar à Sheesha glauque sur le point de fermer. Lucie et votre chère narratrice se sentant fatiguée, nous abandonnons nos compères pour retrouver nos dortoirs, pendant qu'ils retournaient sur la Grande allée Est pour une autre nuit de danse.
Le lendemain matin, tôt levés, nous dejeunons, libérons les chambres et partons (cette fois sans trop nous perdre) pour Tadoussac. La longue route, totalement dégagée et avec des grandes pentes devient l'objet de nombreux émerveillements dans le van, tant pour votre narratrice, alors au volant, que pour les paparazzis à l'arrière. Lucie prend mon relais après avoir rempli le réservoir, et, après un petit coup de frein inoppiné (mon genou s'en rappelle), nous roulons sans encombre jusqu'à Tadoussac.
Là-bas, nous nous garons près du Centre d'Interprétation des Mammifères Marins où je m'infiltre en suivant un groupe. Le centre étant ouvert uniquement pour le groupe de touristes de passage, je m'aperçois que les quelques squelettes de baleines n'ont pas grand intérêt sans lumière et sans commentaires et je ressors donc, un peu déçue... Snif !


Nous allons donc nous balader sur les rochers pour admirer le paysage, et Alex va se renseigner sur les balades en bateau (y'a-t-il encore des baleines en cette saison ???). La réponse positive, il nous propose de partir en mer, et malgré quelques hésitations d'ordre pécunière, nous finissons sur un grand bateau avec quelques québecois et quelques français.
Le spectacle commence avec un commentaire savoureux du naturaliste français qui nous accompagne. Le commentaire en lui-même est assez sérieux, mais son accent anglais beaucoup moins. Quelques éclats de rires le mettent en confiance et nous commençons à faire connaissance avec quelques bélugas (ouaou, c'est beau). Ah non ? C'est pas important ? Mais tout de même, ce sont des bélugas ! AH ? On va voir des baleines beaucoup plus grosses ? Le commandant nous entraîne alors vers des jets d'eau sortant de l'eau. Une à 6 heures ! Quoi, mais je vois rien ! Ah si, de loin, peut-être... Ah oui oui, je vois. Une autre à 11h ! Elles sont deux ! Deux quoi ? Deux rorquals communs ! Les deuxième plus gros animaux au monde. Ah ? Tiens, regarde, y'en a une qui sort respirer. Une nageoire, un bout du dos, du dos, du dos, encore du dos, toujours du dos, le trou qui fait des jets, encore du dos, la queue. Ok, je comprends mieux pourquoi on dit que c'est le deuxième plus gros animal au monde.
On continue la chasse à la baleine avec notre naturaliste unilingue aventurier, on croise un petit phoque (trop drôle, c'est une petite fourmi à côté de la baleine, en plus, il a de la moustache). On croise un peu plus tard des petits rorquals, mais malheureusement, nous n'en voyons rien. Nous nous sommes en effet réfugié à l'intérieur pour éviter le froid ! Un petit café, chocolat ou thé, et nous revenons à terre, nous rejoignons la voiture et nous roulons jusqu'à Montréal, plein d'embrunts dans les poumons et de souvenirs d'automne en tête.
Re-location d'un van, re-préparation de sandwichs/salade, re-départ en "gang" pour Québec ! C'était du 20 au 22 octobre (donc le we dernier) avec Sarra, Joachim, Alex, Fanny, Delphine et cette fois-ci, Lucie (vous savez, ma coloc !).
Toute la petite troupe est donc passée nous prendre samedi matin dans un van moins cher et encore plus beau que le précédent (un chevrolet couleur argent avec plein de porte-gobelets !). Et c'est parti pour Québec ! On passe vite-fait par Trois Rivières (qui d'après ce qu'on sait de nos colocs n'a pas grand intérêt) et on arrive relativement tôt à Québec. On tourne pas mal à l'intérieur de la ville pour trouver l'auberge. On s'installe dans une grande chambre rien que pour nous ! 6 lits pour 7, mais ils nous promettent de mettre un lit supplémentaire dans la journée. On reprend le van pour aller manger nos sandwichs près du St Laurent. Quelques photos des feuilles d'automne et on reprend le van (fort mal stationné), pour le parker à l'hôtel de ville et hop ! Une petite balade en ville.
A la lecture, évidemment, tout ça vous semble bien rapide. En réalité, nous avons ainsi bien rempli notre journée, en prenant notre temps, en savourant cette douceur estivale indienne (euh, c'est peut être pas très clair, mais c'est l'été indien). Nous sommes donc passé près du château Frontenac, sur la terrasse qui borde le Saint-Laurent.
Après une fausse joie avec les queues de castor (fermés jusqu'en décembre...), nous arrivons finalement dans les rues commerçantes de Québec où nous nous étonnons, encore une fois, des crocs Mammoths...

Alex et Joachim nous laisse flâner entre filles pour aller prendre une douche et faire une sieste. Nous partons repérer le restaurant de poutine qu'on nous a conseillé et nous en profitons pour aller nous poser dans un petit bar. Quelques cancans entre filles et les 2 dormeurs nous rejoignent. Une bonne poutine et nous allons la dépenser en dansant au Dagobert.
De retour à l'auberge, tout le monde s'endort pour une (presque bonne) nuit de sommeil.
Le lendemain matin, les premières levées courrent prendre leurs douches (froide et avec un jet terriblement faible pour les moins chanceuses). Une fois les dernières marmottes tirées du lit, nous embarquons tous en voiture pour 1/ nous perdre encore une fois dans Montréal, 2/ rejoindre les chutes de Montmorency.
Ce sont de très belles chutes qui rejoignent presque directement le Saint Laurent. Avec l'automne, les forêts alentours embellissent encore le paysage. Après quelques chamailleries dans la voiture, ce grand bol d'air frais revigore bien les quelques esprits échauffés, et nous en profitons pour pique-niquer en face des chutes, en compagnie d'un goéland écloppé.
Nous remontons ensuite en voiture et nous repartons (en faisant un petit détour involontaire) pour le parc de la Jacques-Cartier. Encore une fois, des paysages magnifiques, avec plus de pins cependant. Les parkings sont bien remplis, beaucoup de randonneurs, de kayakistes et de campeurs doivent être en train de rencontrer les caribous de la région (non, ce n'est pas la saison). Nous allons juste qu'au poste d'observatoire où nous apprenons que ce sont les derniers jours d'ouverture du parc, qui ferme pour environ un mois avant de rouvrir pour proposer des activités d'hiver (donc, plus de canoë, mais du ski, des balades en raquette et surtout l'accueil en chalet). Après ces très beaux paysages, nous reprenons la route pour Québec et nous nous affalons, pour la plupart d'entre nous, dans les lits pour un somme. Lucie et Delphine en profitent pour visiter (ou se perdre) dans le bas de la ville et reviennent à l'heure prévue pour nous conduire jusqu'à une pizzeria sur la place Royale (la plus vieille de Québec) où nous profitons d'un bon repas.
Ensuite, la recherche pas très active d'un bar que l'amie d'un copain nous avait conseillé nous amène devant un petit bar à Sheesha glauque sur le point de fermer. Lucie et votre chère narratrice se sentant fatiguée, nous abandonnons nos compères pour retrouver nos dortoirs, pendant qu'ils retournaient sur la Grande allée Est pour une autre nuit de danse.
Le lendemain matin, tôt levés, nous dejeunons, libérons les chambres et partons (cette fois sans trop nous perdre) pour Tadoussac. La longue route, totalement dégagée et avec des grandes pentes devient l'objet de nombreux émerveillements dans le van, tant pour votre narratrice, alors au volant, que pour les paparazzis à l'arrière. Lucie prend mon relais après avoir rempli le réservoir, et, après un petit coup de frein inoppiné (mon genou s'en rappelle), nous roulons sans encombre jusqu'à Tadoussac.
Là-bas, nous nous garons près du Centre d'Interprétation des Mammifères Marins où je m'infiltre en suivant un groupe. Le centre étant ouvert uniquement pour le groupe de touristes de passage, je m'aperçois que les quelques squelettes de baleines n'ont pas grand intérêt sans lumière et sans commentaires et je ressors donc, un peu déçue... Snif !
Nous allons donc nous balader sur les rochers pour admirer le paysage, et Alex va se renseigner sur les balades en bateau (y'a-t-il encore des baleines en cette saison ???). La réponse positive, il nous propose de partir en mer, et malgré quelques hésitations d'ordre pécunière, nous finissons sur un grand bateau avec quelques québecois et quelques français.
Le spectacle commence avec un commentaire savoureux du naturaliste français qui nous accompagne. Le commentaire en lui-même est assez sérieux, mais son accent anglais beaucoup moins. Quelques éclats de rires le mettent en confiance et nous commençons à faire connaissance avec quelques bélugas (ouaou, c'est beau). Ah non ? C'est pas important ? Mais tout de même, ce sont des bélugas ! AH ? On va voir des baleines beaucoup plus grosses ? Le commandant nous entraîne alors vers des jets d'eau sortant de l'eau. Une à 6 heures ! Quoi, mais je vois rien ! Ah si, de loin, peut-être... Ah oui oui, je vois. Une autre à 11h ! Elles sont deux ! Deux quoi ? Deux rorquals communs ! Les deuxième plus gros animaux au monde. Ah ? Tiens, regarde, y'en a une qui sort respirer. Une nageoire, un bout du dos, du dos, du dos, encore du dos, toujours du dos, le trou qui fait des jets, encore du dos, la queue. Ok, je comprends mieux pourquoi on dit que c'est le deuxième plus gros animal au monde.
On continue la chasse à la baleine avec notre naturaliste unilingue aventurier, on croise un petit phoque (trop drôle, c'est une petite fourmi à côté de la baleine, en plus, il a de la moustache). On croise un peu plus tard des petits rorquals, mais malheureusement, nous n'en voyons rien. Nous nous sommes en effet réfugié à l'intérieur pour éviter le froid ! Un petit café, chocolat ou thé, et nous revenons à terre, nous rejoignons la voiture et nous roulons jusqu'à Montréal, plein d'embrunts dans les poumons et de souvenirs d'automne en tête.
mercredi 17 octobre 2007
Et beh, ça en fait de l'eau...
NIAGARA ! Si on m'avait dit que je serais là un jour ! Non, en fait, non, j'ai jamais eu de rêves particulier par rapport à Niagara, et les commentaires que j'avais entendu de part à d'autre ("Y'a mieux comme chutes, au Canada", "C'est juste de l'eau qui tombe sur du béton", "Le feu ça brûle et l'eau ça mouille" AH non, pas la dernière), ne m'avaient pas vraiment donné l'eau à la bouche...
Et pourtant !
A l'arrivée, on se croirait dans une zone industrielle avec des espèces d'entrepots avec des tours en carton-pâte bizarres.

Et puis on avance en voiture (en fait on est toujours à la recherche du motel où on a réservé deux chambres), et là ! Ouaou ! C'est quoi ce monde ? C'est quoi ce "centre-ville" ? Des fast-foods, des salles de jeu, des magasins de glace, de souvenirs, de cigares ! On avance encore, ça redevient plus calme et ah ! Le voilà ! On s'enregistre (aucun problème, ouf, on a des chambres) et on fonce dans les chambres.

Une bonne douche, une sieste, on se sent plus frais d'un coup ! Véro et moi sortons repérer les restaurants pour le soir et des endroits où petit-déjeuner le lendemain matin. On dirait que la ville ne s'arrête jamais de tourner, de s'animer !
Nous rentrons ensuite retrouver les autres et nous ressortons faire un tour (le même tour, y'a juste 2 rues principales à Niagara !). On s'arrête "manger" au Wendy :

Et ensuite, direction le bord du fleuve... Et les chutes ! Tout le monde s'emmerveille (moi un peu moins à vrai dire, les éclairages fluo de toutes les couleurs sur l'eau, je trouve ça bof).

Les couleurs se dissipent, les chutes sont juste éclairées en blanc... Ah ouais, quand même ! On peut pas dire que ce soit un petit cours d'eau (2800 m³/sec... 2 800 000 litres, donc 18700 baignoires de 150 litres environ à la seconde).

Bref la sceptique est conquise... C'est vrai que c'est beau ! Et plus on avance, plus on en a plein la vue ! Après les "chutes américaines" et le "voile de la mariée", nous voici devant le "fer à cheval", très impressionant : à cause des nuages d'eau, on ne peut même pas le voir en entier !
Après cette belle promenade, nous nous arrêtons en route au Rumours café pour danser un brin et ensuite, au dodo !

Le lendemain matin, lever relativement tôt (9h ?), on se traîne jusqu'aux douches, on part déjeuner chez Dennys (des Grits qui me tapisseront l'estomac toute la journée pour moi) et nous nous dirigeons vers les chutes.

On se tate : on fait la totale ou on prend juste le bateau ? On commence par le bateau. On fait la queue, on récupère de magnifiques panchos bleus, et on embarque. Le bateau part, nous passons devant les premières chutes, on croise d'autres shtroumphs du côté américain et on continue jusqu'au fer à cheval. Ouaou ! On voit plus rien !
Il y a tellement d'eau qu'on voit pas à 2 mètres, une vraie tempête ! Une éclaircie, ouaou ! C'est l'fun comme on dit ici ! Contente de pas m'être punché les fesses à la maison (= rester à rien faire).

En remontant, les "C'était gavé bien", "Osti c'qu'c'était fort" et autres interjections japonaises que je ne maitrise pas se firent entendre, et nous partons d'un pas sûr vers "The journey behind the falls".

Effectivement, on était près des chutes, à en voir nos seconds panchos jaunes cette fois !

Une fois remontés, retour au calme. On continue à se balader un peu et de retour au van. La petite marche nous ayant séché complètement (il fait chaud au Canada, vraiment !), nous reprenons directement la route pour Niagara-on-the-lake, petit village de vignes et de pêcheurs très mignon, mais toujours touristique.
Une petite pause, quelques photos, et c'est reparti pour Montréal.
Le voyage est long, très long. On s'arrête au Tim Hortons (fournisseur officiel de donuts, muffins, café, sandwichs et autres grignoteries pour les voyageurs qui ne pensent pas à s'alimenter avant 23h... où tout est fermé). On déjeune (pour une fois, on allait au Tim Hortons un midi), on retourne à la voiture. Attends, y'a un problème. Le capot est bizarre. Il est pas fermé ! On a roulé comme ça ??? Joachim tente de l'ouvrir. On peut pas. Je regarde, je ne peux pas non plus. On bidouille pendant 1/4 d'heures, on est prêt à démonter les phares mais Joachim monte dedans, appuie sur la poignée, j'appuie sur le levier, on force un peu, Ouf ! Ouvert ! On remet en place la tige qui bloquait, on referme... C'est bon ! Une bonne frousse de passée. Mais ce n'est pas la dernière...
On reprend la route, on roule jusqu'à ce que la nuit tombe. Et là, un maudit signal s'affiche sur le tableau de bord.

Mais qu'est-ce que c'est ? C'est orange. C'est pas rouge, donc c'est pas trop trop dangereux. Ouais mais quand même. On s'arrête à une station service. On demande à la "vendeuse". Elle n'a pas de voiture, ne connaît rien aux voitures mais elle sort "c'est peut-être l'huile". L'huile ? Mais non... Enfin on vérifie quand même. Il en reste pas des masses, on en rajoute. On met du liquide de refroidissement aussi. On re-teste. Toujours le petit voyant orange. On reprend la route bon gré mal gré. On s'arrête à une autre station, on redemande. Ah, c'est juste un petit problème électrique ? Juste un problème du tableau de bord pas grave du tout. Ben oui, on le savait, ben oui...

Enfin bref, on a bien dû d'arrêter 8-10 fois pendant ce retour pour pauses pipi, problème de tableau de bord, capot qui fermait pas, etc. Finalement, on arrive fatigués à Montréal, vers 2h du matin. Petite pensée à Fanny et Delphine ou Alex qui vont rendre la voiture le lendemain matin...
Et pourtant !
A l'arrivée, on se croirait dans une zone industrielle avec des espèces d'entrepots avec des tours en carton-pâte bizarres.
Et puis on avance en voiture (en fait on est toujours à la recherche du motel où on a réservé deux chambres), et là ! Ouaou ! C'est quoi ce monde ? C'est quoi ce "centre-ville" ? Des fast-foods, des salles de jeu, des magasins de glace, de souvenirs, de cigares ! On avance encore, ça redevient plus calme et ah ! Le voilà ! On s'enregistre (aucun problème, ouf, on a des chambres) et on fonce dans les chambres.

Une bonne douche, une sieste, on se sent plus frais d'un coup ! Véro et moi sortons repérer les restaurants pour le soir et des endroits où petit-déjeuner le lendemain matin. On dirait que la ville ne s'arrête jamais de tourner, de s'animer !
Nous rentrons ensuite retrouver les autres et nous ressortons faire un tour (le même tour, y'a juste 2 rues principales à Niagara !). On s'arrête "manger" au Wendy :
Et ensuite, direction le bord du fleuve... Et les chutes ! Tout le monde s'emmerveille (moi un peu moins à vrai dire, les éclairages fluo de toutes les couleurs sur l'eau, je trouve ça bof).

Les couleurs se dissipent, les chutes sont juste éclairées en blanc... Ah ouais, quand même ! On peut pas dire que ce soit un petit cours d'eau (2800 m³/sec... 2 800 000 litres, donc 18700 baignoires de 150 litres environ à la seconde).

Bref la sceptique est conquise... C'est vrai que c'est beau ! Et plus on avance, plus on en a plein la vue ! Après les "chutes américaines" et le "voile de la mariée", nous voici devant le "fer à cheval", très impressionant : à cause des nuages d'eau, on ne peut même pas le voir en entier !
Après cette belle promenade, nous nous arrêtons en route au Rumours café pour danser un brin et ensuite, au dodo !

Le lendemain matin, lever relativement tôt (9h ?), on se traîne jusqu'aux douches, on part déjeuner chez Dennys (des Grits qui me tapisseront l'estomac toute la journée pour moi) et nous nous dirigeons vers les chutes.

On se tate : on fait la totale ou on prend juste le bateau ? On commence par le bateau. On fait la queue, on récupère de magnifiques panchos bleus, et on embarque. Le bateau part, nous passons devant les premières chutes, on croise d'autres shtroumphs du côté américain et on continue jusqu'au fer à cheval. Ouaou ! On voit plus rien !

Il y a tellement d'eau qu'on voit pas à 2 mètres, une vraie tempête ! Une éclaircie, ouaou ! C'est l'fun comme on dit ici ! Contente de pas m'être punché les fesses à la maison (= rester à rien faire).

En remontant, les "C'était gavé bien", "Osti c'qu'c'était fort" et autres interjections japonaises que je ne maitrise pas se firent entendre, et nous partons d'un pas sûr vers "The journey behind the falls".

Effectivement, on était près des chutes, à en voir nos seconds panchos jaunes cette fois !

Une fois remontés, retour au calme. On continue à se balader un peu et de retour au van. La petite marche nous ayant séché complètement (il fait chaud au Canada, vraiment !), nous reprenons directement la route pour Niagara-on-the-lake, petit village de vignes et de pêcheurs très mignon, mais toujours touristique.
Une petite pause, quelques photos, et c'est reparti pour Montréal.
Le voyage est long, très long. On s'arrête au Tim Hortons (fournisseur officiel de donuts, muffins, café, sandwichs et autres grignoteries pour les voyageurs qui ne pensent pas à s'alimenter avant 23h... où tout est fermé). On déjeune (pour une fois, on allait au Tim Hortons un midi), on retourne à la voiture. Attends, y'a un problème. Le capot est bizarre. Il est pas fermé ! On a roulé comme ça ??? Joachim tente de l'ouvrir. On peut pas. Je regarde, je ne peux pas non plus. On bidouille pendant 1/4 d'heures, on est prêt à démonter les phares mais Joachim monte dedans, appuie sur la poignée, j'appuie sur le levier, on force un peu, Ouf ! Ouvert ! On remet en place la tige qui bloquait, on referme... C'est bon ! Une bonne frousse de passée. Mais ce n'est pas la dernière...
On reprend la route, on roule jusqu'à ce que la nuit tombe. Et là, un maudit signal s'affiche sur le tableau de bord.
Mais qu'est-ce que c'est ? C'est orange. C'est pas rouge, donc c'est pas trop trop dangereux. Ouais mais quand même. On s'arrête à une station service. On demande à la "vendeuse". Elle n'a pas de voiture, ne connaît rien aux voitures mais elle sort "c'est peut-être l'huile". L'huile ? Mais non... Enfin on vérifie quand même. Il en reste pas des masses, on en rajoute. On met du liquide de refroidissement aussi. On re-teste. Toujours le petit voyant orange. On reprend la route bon gré mal gré. On s'arrête à une autre station, on redemande. Ah, c'est juste un petit problème électrique ? Juste un problème du tableau de bord pas grave du tout. Ben oui, on le savait, ben oui...
Enfin bref, on a bien dû d'arrêter 8-10 fois pendant ce retour pour pauses pipi, problème de tableau de bord, capot qui fermait pas, etc. Finalement, on arrive fatigués à Montréal, vers 2h du matin. Petite pensée à Fanny et Delphine ou Alex qui vont rendre la voiture le lendemain matin...
lundi 15 octobre 2007
Le début du voyage - arrivée à Toronto
Donc, reprenons là où nous nous en étions arrêté. (J'ai l'impression d'être Père Castor, ou Maestro dans Il était une fois la vie !).
Nous avons, comme je vous en parlais précédemment, fait une belle petite croisière à Mille île, entourés de Coréens accro à leurs numériques dernier cri. Là-bas, nous avons, nous autres fleurs bleues (c'est à dire les filles + Alex) été emerveillé(e)s par un très beau château, le Boldt Castle, construit par un magnat de l'hôtellerie en signe d'amour pour sa femme. Malheureusement, celle-ci est morte avant la fin de la construction et Boldt, désespéré, a ordonné l'arrêt de la construction. Racheté par un organisme public (du moins je crois), il a été remis en état et est maintenant ouvert aux touristes américains.

Cette photo n'est pas de nous, mais d'un site de mariage américain (il semblerait que le lieu soit très prisé par les futurs mariés !).
Après notre petite excursion, vous avons repris la route pour voir d'autres sortes de tour...

En arrivant, nous cherchons l'auberge. Impossible de la trouver. Elle est pourtant bien sur cette rue, entre telle et telle rue. On a même un confirmation écrite de l'auberge où l'adresse est indiquée ! On s'arrête demander ? On est pas plus avancés. Ah tiens, un magasin de luminaires ! Alex fonce demander mais ne revient pas. Allez, je vais à sa rescousse. Oh ! Ohoh ! Le (très beau) propriétaire du magasin est sur internet pour indiquer le chemin (on lui offrant une carte de la ville au passage) à Alex. Il nous met également en garde : l'auberge est vraiment pas terrible, dans un quartier pas agréable, loin du centre. Bon... ok... Mais après tout, c'est que pour une nuit, donc on va pas faire les difficiles.
Suivant le chemin indiqué par M. lumière, nous arrivons (enfin) à l'adresse de l'auberge. Boarf, le quartier a pas l'air si mal ! Delphine, Alex et moi rentrons, allons à la direction pour nous enregistrer. Le mec de l'accueil a l'air pas mal occupé à embrasser sa blonde... Ah, il nous voit. Il prend le papier de confirmation, farfouille avec son ordinateur et là... "Désolé, on a un problème avec la rénovation de certaines de nos chambres, on a rien pour ce soir, par contre le manager m'a dit de vous offrir la nuit de demain". QUOI ?
Je sors prévenir les autres, on réfléchit à ce qu'on fait... Demain on sera à Niagara, ça ne sert à rien, autant lui demander de nous rembourser l'avance qu'on avait donné pour la réservation et qui n'a servi... à rien ! Après avoir récupéré l'argent (et peut-être un peu plus), tout le monde rembarque en voiture à la recherche d'une auberge, d'un hôtel ou n'importe, des lits !
On cherche partout dans les guides, on suit les indications de personnes qu'on croise. Rien. Tout est réservé. Véronique propose qu'on laisse le van quelque part et qu'on sorte profiter un peu de la ville, après tout, si on dort un peu dans le van une nuit, ce n'est pas un drame. Tout le monde (ou presque) est d'accord avec cette idée, et nous laissons donc le van derrière un très grand bâtiment en pierre, dans une rue un peu éclairée mais calme et nous entamons notre GRAND tour. En revenant près du Van, Alex et Sarah décident d'aller roupiller (ils ont pris les meilleures places, les salauds) et nous autres allons faire un tour dans un pub irlandais où nous apprenons que la France a gagné contre les All Blacks ! La serveuse qui s'occupe de nous s'inquiète de savoir ce qu'on fait là. On lui explique notre problème et la voilà partie à téléphoner à toutes les auberges et hôtels qu'elle connait pour nous aider ! Ne trouvant rien, elle nous offre des petits chocolat à la menthe et nous fait rire avec ses petites mimiques.

De retour au fourgon, tout le monde s'entasse pour dormir. On découvrira pendant la nuit que nous sommes garés derrière le Palais de justice, juste à côté de l'entrée des fourgons pénitenciers... Hum.
Mais la nuit fut plutôt bonne et le lendemain matin, après un bon petit déjeuner, direction le centre de Toronto (on était garré juste à côté en fait), pour visiter la CN Tower et faire un peu de shopping. Malheureusement, comme vous pouvez le voir, la CN Tower était plutôt... embrumée !
Le parallèle est facile entre le hamburger de l'affiche et la forme du haut de la tour. En réalité, c'est un ensemble de salles d'observation et d'un restaurant 360° tournant auquel nous n'avons pas pu avoir accès à cause du mauvais temps... Mais je ne suis pas sûre que nous ayons réellement manqué quelque chose !
Mais nous nous sommes rattrapés avec d'autres sortes de tours : les gratte-ciels de Toronto ! Nettement plus impressionnant que ceux de Montréal (qui a d'ailleurs une politique d'urbanisme assez stricte en dehors de son centre d'affaire limitant les immeubles résidentiels à 3 étages maximum).







Voici quelques photos du centre de Toronto, Yonge street, et son ENORME centre commercial. D'ailleurs à l'occasion, si vous trouvez un magasin Bluenote, rentrez, c'est vraiment super !

Fanny et Véronique, après quelques emplettes, devant un groupe de Funk !

Et ensuite, direction un petit vendeur pour goûter à la "spécialité locale" !



Nous avons, comme je vous en parlais précédemment, fait une belle petite croisière à Mille île, entourés de Coréens accro à leurs numériques dernier cri. Là-bas, nous avons, nous autres fleurs bleues (c'est à dire les filles + Alex) été emerveillé(e)s par un très beau château, le Boldt Castle, construit par un magnat de l'hôtellerie en signe d'amour pour sa femme. Malheureusement, celle-ci est morte avant la fin de la construction et Boldt, désespéré, a ordonné l'arrêt de la construction. Racheté par un organisme public (du moins je crois), il a été remis en état et est maintenant ouvert aux touristes américains.

Cette photo n'est pas de nous, mais d'un site de mariage américain (il semblerait que le lieu soit très prisé par les futurs mariés !).
Après notre petite excursion, vous avons repris la route pour voir d'autres sortes de tour...

En arrivant, nous cherchons l'auberge. Impossible de la trouver. Elle est pourtant bien sur cette rue, entre telle et telle rue. On a même un confirmation écrite de l'auberge où l'adresse est indiquée ! On s'arrête demander ? On est pas plus avancés. Ah tiens, un magasin de luminaires ! Alex fonce demander mais ne revient pas. Allez, je vais à sa rescousse. Oh ! Ohoh ! Le (très beau) propriétaire du magasin est sur internet pour indiquer le chemin (on lui offrant une carte de la ville au passage) à Alex. Il nous met également en garde : l'auberge est vraiment pas terrible, dans un quartier pas agréable, loin du centre. Bon... ok... Mais après tout, c'est que pour une nuit, donc on va pas faire les difficiles.
Suivant le chemin indiqué par M. lumière, nous arrivons (enfin) à l'adresse de l'auberge. Boarf, le quartier a pas l'air si mal ! Delphine, Alex et moi rentrons, allons à la direction pour nous enregistrer. Le mec de l'accueil a l'air pas mal occupé à embrasser sa blonde... Ah, il nous voit. Il prend le papier de confirmation, farfouille avec son ordinateur et là... "Désolé, on a un problème avec la rénovation de certaines de nos chambres, on a rien pour ce soir, par contre le manager m'a dit de vous offrir la nuit de demain". QUOI ?
Je sors prévenir les autres, on réfléchit à ce qu'on fait... Demain on sera à Niagara, ça ne sert à rien, autant lui demander de nous rembourser l'avance qu'on avait donné pour la réservation et qui n'a servi... à rien ! Après avoir récupéré l'argent (et peut-être un peu plus), tout le monde rembarque en voiture à la recherche d'une auberge, d'un hôtel ou n'importe, des lits !
On cherche partout dans les guides, on suit les indications de personnes qu'on croise. Rien. Tout est réservé. Véronique propose qu'on laisse le van quelque part et qu'on sorte profiter un peu de la ville, après tout, si on dort un peu dans le van une nuit, ce n'est pas un drame. Tout le monde (ou presque) est d'accord avec cette idée, et nous laissons donc le van derrière un très grand bâtiment en pierre, dans une rue un peu éclairée mais calme et nous entamons notre GRAND tour. En revenant près du Van, Alex et Sarah décident d'aller roupiller (ils ont pris les meilleures places, les salauds) et nous autres allons faire un tour dans un pub irlandais où nous apprenons que la France a gagné contre les All Blacks ! La serveuse qui s'occupe de nous s'inquiète de savoir ce qu'on fait là. On lui explique notre problème et la voilà partie à téléphoner à toutes les auberges et hôtels qu'elle connait pour nous aider ! Ne trouvant rien, elle nous offre des petits chocolat à la menthe et nous fait rire avec ses petites mimiques.

De retour au fourgon, tout le monde s'entasse pour dormir. On découvrira pendant la nuit que nous sommes garés derrière le Palais de justice, juste à côté de l'entrée des fourgons pénitenciers... Hum.
Mais la nuit fut plutôt bonne et le lendemain matin, après un bon petit déjeuner, direction le centre de Toronto (on était garré juste à côté en fait), pour visiter la CN Tower et faire un peu de shopping. Malheureusement, comme vous pouvez le voir, la CN Tower était plutôt... embrumée !
Mais nous nous sommes rattrapés avec d'autres sortes de tours : les gratte-ciels de Toronto ! Nettement plus impressionnant que ceux de Montréal (qui a d'ailleurs une politique d'urbanisme assez stricte en dehors de son centre d'affaire limitant les immeubles résidentiels à 3 étages maximum).





Voici quelques photos du centre de Toronto, Yonge street, et son ENORME centre commercial. D'ailleurs à l'occasion, si vous trouvez un magasin Bluenote, rentrez, c'est vraiment super !


Et ensuite, direction un petit vendeur pour goûter à la "spécialité locale" !



Magnifique photo n'est-ce pas...
Après s'être bien "restauré", nous retournons à notre van adoré et partons dévorer la route jusqu'à Niagara falls ! Evidemment, nous avions pensé, le matin même, à appeler un motel là bas pour réserver deux chambres. Nous allions enfin pouvoir dormir ! Youhou !
Après s'être bien "restauré", nous retournons à notre van adoré et partons dévorer la route jusqu'à Niagara falls ! Evidemment, nous avions pensé, le matin même, à appeler un motel là bas pour réserver deux chambres. Nous allions enfin pouvoir dormir ! Youhou !
dimanche 14 octobre 2007
Un véritable ROAD TRIP !
L'inconvénient, dans une excursion vers l'Ontario telle que celle que nous avons fait, c'est que c'est loin. Je sais que vous serez surpris de l'étonnante bannalité de mon propos, mais j'assume. En fait, ce que je veux dire, c'est que, certes, on a bien profité de ce voyage, mais, soyons honnête, on a passé un très grande partie de la fin de semaine en voiture !
Ainsi, avant de vous conter les monts et merveilles de Toronto, parlons de la route. Pour commencer, voici le van que nous avions loué :
... un solide (du moins en apparence...) Pontiac de 7 places.
Les conducteurs de ce palace-roulant étaient Alexandre, Fanny, et moi-même. Petite photo de Fanny à travers le rétroviseur :
Les autres passagers, Joachim, Delphine, Véronique et Sarah étaient vraiment très très dynamiques, ils nous faisaient la conversation, chantaient, dansaient, admiraient le paysage et nous racontaient plein de fabuleuses histoires, comme vous pouvez le constater avec Joachim :
Non, n'écoutez pas mes sarcasmes, je suis convaincue qu'il était en train d'imaginer une nouvelle chorégraphie pour notre chanson "Do you love me" (Dirty Dancing !!).
Vous connaissez certainement ma propension à créer du désordre là où il n'y en a pas ! Et bien voyez tout de même ce que nous autres, jeunes étudiants, sommes capables de faire :
Vous voyez ici Alexandre, lui-même étonné de l'organisation dont nous avons fait preuve !... Non, je ne peux pas vous laisser croire ça, en fait, c'était un carnage, nous venions de dormir dans le van et en nous levant, nous n'avons pas pu supporter la vision apocalyptique de cet intérieur (pas cuir) et nous avons donc fait un grand ménage.
Les présentations avec le van étant faites, passons à la suite du voyage !
Ainsi, avant de vous conter les monts et merveilles de Toronto, parlons de la route. Pour commencer, voici le van que nous avions loué :
Les conducteurs de ce palace-roulant étaient Alexandre, Fanny, et moi-même. Petite photo de Fanny à travers le rétroviseur :
Vous connaissez certainement ma propension à créer du désordre là où il n'y en a pas ! Et bien voyez tout de même ce que nous autres, jeunes étudiants, sommes capables de faire :

Les présentations avec le van étant faites, passons à la suite du voyage !
samedi 13 octobre 2007
Le froid arrive, le rhume aussi ! Retour sur une belle virée à Mille îles.
Voici quelques jours que je vous ai pas donné de nouvelles. J'aimerais bien me cacher derrière une fausse excuse du genre "j'étais malade, je pouvais pas" ou encore "mon chien a dériché mon travail" ou peut-être mieux "les aliens m'avaient enlevé" mais soyons honnête, je n'ai pas de chien. Non non, la flemmitéïte aigüe m'avait gagné et je trouve enfin le courage - et le temps - de vous écrire.
Beaucoup de choses se sont passées depuis la dernière fois que j'ai écrit. D'abord, à l'université, j'ai rencontré un bon groupe d'allumés, avec pour commencer Julie, médiéviste ayant passé 2 ans en pension chez les soeurs, très très drôle, très ouverte et avec qui je parle - et rigole - beaucoup. Son accolyte, Lydia, est de la même veine, avec des cheveux roux en plus. Alexis, le géant buveur de bière fait également partie de l'équipe, complétée par Vincent, Mélodie (française expatriée depuis 12 ans) et toute une ribambelle de joyeuses personnes dont je ne me souviens à vrai dire pas des noms.
Les cours continuent toujours (du moins jusqu'à la semaine de relâche-lecture), avec des profs très intéressants mais du boulot jusque par-dessus le bonnet.
Comme vous l'aurez compris par mes subtiles (Hum...) allusions, il commence vraiment à faire froid ici ! Après quelques jours de pluie à en boire debout, voici donc les manteaux, polaires et gants qui pointent leur nez. Evidemment, je me suis empressée d'acheter un manteau d'esquimau avec queue de pie (véridique !), et une bonne grosse écharpe toute douce. J'ai fait ces emplettes à Toronto, où j'ai passé de très bons moments avec ma joyeuse troupe : Fanny, Delphine, Sarah, Joachim, Alex et Véro et notre super van de location dont voici la plaque :

Partis samedi 5 octobre, nous avons d'abord fait une belle escale aux 1000 îles, très chouette lieu avec plein de petites îles parsemées sur le Saint Laurent, avec un magnifique chateau du côté américain. Nous partîmes 7, mais par un promt renfort (de coréens et japonais) nous nous vîmes 50 en arrivant au port. Une fois embarqués sur le petit bâteau, les appareils photos ont bien entendu crépité pour photographier les paysages magnifiques, mais également pour nous prendre, nous, en photo. En effet, les joyeux coréens, nous prenant sans doute pour des "locaux", n'ont pas arrêté de nous prendre en photo sur le bateau. En voici la preuve :

Une fois le zoo revenu à terre, nous voici repartis vers de nouvelles aventures... à Toronto !
Beaucoup de choses se sont passées depuis la dernière fois que j'ai écrit. D'abord, à l'université, j'ai rencontré un bon groupe d'allumés, avec pour commencer Julie, médiéviste ayant passé 2 ans en pension chez les soeurs, très très drôle, très ouverte et avec qui je parle - et rigole - beaucoup. Son accolyte, Lydia, est de la même veine, avec des cheveux roux en plus. Alexis, le géant buveur de bière fait également partie de l'équipe, complétée par Vincent, Mélodie (française expatriée depuis 12 ans) et toute une ribambelle de joyeuses personnes dont je ne me souviens à vrai dire pas des noms.
Les cours continuent toujours (du moins jusqu'à la semaine de relâche-lecture), avec des profs très intéressants mais du boulot jusque par-dessus le bonnet.
Comme vous l'aurez compris par mes subtiles (Hum...) allusions, il commence vraiment à faire froid ici ! Après quelques jours de pluie à en boire debout, voici donc les manteaux, polaires et gants qui pointent leur nez. Evidemment, je me suis empressée d'acheter un manteau d'esquimau avec queue de pie (véridique !), et une bonne grosse écharpe toute douce. J'ai fait ces emplettes à Toronto, où j'ai passé de très bons moments avec ma joyeuse troupe : Fanny, Delphine, Sarah, Joachim, Alex et Véro et notre super van de location dont voici la plaque :
Partis samedi 5 octobre, nous avons d'abord fait une belle escale aux 1000 îles, très chouette lieu avec plein de petites îles parsemées sur le Saint Laurent, avec un magnifique chateau du côté américain. Nous partîmes 7, mais par un promt renfort (de coréens et japonais) nous nous vîmes 50 en arrivant au port. Une fois embarqués sur le petit bâteau, les appareils photos ont bien entendu crépité pour photographier les paysages magnifiques, mais également pour nous prendre, nous, en photo. En effet, les joyeux coréens, nous prenant sans doute pour des "locaux", n'ont pas arrêté de nous prendre en photo sur le bateau. En voici la preuve :

Une fois le zoo revenu à terre, nous voici repartis vers de nouvelles aventures... à Toronto !
Inscription à :
Articles (Atom)