mardi 4 décembre 2007

Les pitchounes !

Bon, je vous ai un peu montré la neige, mais voilà ce que je préfère de loin...


Les pitchounes !!! Le dernier, juste au-dessus, aide son père à déblayer la voiture depuis environ 1h, avec sa super pelle rouge (son père lui a piqué pour faire le capot). Et je vous dirai pas combien de fois le petit gosse est tombé les fesses dans la neige, ce serait pas très sympa... Ah, encore une !

Et voici le résultat de leur beau travail : une voiture encore trop enneigée pour pouvoir la sortir (on dirait pas, mais si, je vous assure). Résultat : le pitchoune et son papa sont partis prendre le métro après 1h de labeur dans le froid...
Dommage !

Les camions passent de plus en plus la nuit (3ème nuit de neige, mais la tempête a l'air de se calmer), des bennes pleines de neige qu'ils amènent au pays du Père Noël (ou à la décharge, à vrai dire, je ne sais pas).

lundi 3 décembre 2007

-"Tu vois, ça s'appelle une tempête de neige. - Ah, ok"

Cela fait longtemps que vous n'avez pas vu de photos ! Et bien en voilà des toutes fraîches !

Pour commencer, mon genou (oui, je sais, on s'en fiche), mais c'est aussi le résultat du verglas arrivé sur le balcon...
Avant c'était violet violet - mauve - Rose, mais ça a un peu déteint avec la neige :D

Bon, maintenant, passons aux choses sérieuses. Ce matin, à 8h30 (je n'ai pas cours le lundi ^^), je me réveille, en pensant à la météorologue qui annonçait de la neige cette nuit. Je tends l'oreille ? Quelques voitures qui passent dans la rue. Il doit pas y avoir tant de neige que ça... Ah, un gros bruit, et un autre ! Défilé de chars de Noël ? Non, c'était il y a une semaine... Alors... Pelleteuse ? Je saute à la fenêtre, tire le rideau ! WAOU ! De la neige !

Pas de la petite neige dans laquelle on dessine des lutins ou des soleils avec les empreintes de pied. Non non. De la neige à recouvrir totalement une voiture, plutôt.

Voyez par vous même...


Voyons maintenant la population face à la neige...
Nouvel accessoire à la mode en cette saison... la pelle ! A porter à la main, quand on se balade avec son chum...

... ou bien en action, pour déblayer devant son magasin.

Maintenant, côté équipement, je me suis acheté de belles chaussures, bien plus réglementaires que celles de Lucinette (ma colocatrice), partie ce matin avec des sacs plastiques attachés aux pieds pour éviter qu'elles mouillent !


D'autres photos arriveront un peu plus tard, j'ai d'abord quelques travaux à finir à la bibliothèque, que je rejoins difficilement en ce moment ! Les conducteurs de tractopelle s'amusent comme des petits fous sur les trottoirs, mais les piétons un peu moins... Mais moi, ça me fait bien rire de marcher sur des monticules de coton !

jeudi 29 novembre 2007

Je sais, je sais... Je suis devenue muette...

Pourtant, j'ai beaucoup de choses à vous raconter ! Mais les travaux de session sont longs à écrire, donc je vous demande juste de me donner un tout petit peu de temps avant de continuer à vous conter mes aventures...

Aujourd'hui, 5ème tempête de neige à Montréal, ce qui est plutôt exceptionnel, si on voit que l'an dernier, la neige n'est arrivée qu'après Noël ! Du coup, de bonnes chaussures entourent mes pieds depuis quelques jours, mais je vous raconterai tout ça dans quelques jours, je vous le promets !

A très très viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !

mercredi 14 novembre 2007

Blup blup blup...

Je suis vraiment désolée de ne pas pouvoir vous raconter d'autres fabuleuses aventures ces temps-ci, mais je suis littéralement noyée sous les travaux ! Une bibliographie commentée remise tout à l'heure, une examen demain, des lectures, des travaux de recherches divers et variés, je me demande bien comme je vais finir la session !!!

Mais restons calme, prenons une profonde inspiration et... on s'y replonge !

Normalement, je devrais assister au défilé de Noël ce week-end à Montréal (loupant de ce fait une partie de Hockey Cosom - donc sans patins), je tenterai de vous mettre des photos !
Demain, il y a également le salon du livre de Montréal qui ouvre ses portes avec Mary Higgins Clark, Marc Lévy et Bernard Werber ! Si j'avais le temps, j'irai peut-être faire dédicacer quelques livres, mais je pense que je vais me contenter d'une petite virée rapide pour dégotter un livre à lire pour les vacances de Noël...

Et enfin, autre chose... un concert auquel je vais assister vendredi ! Oui, je sais, j'aurai jamais le temps de tout faire, mais je vais le trouver, croyez-moi ! C'est un concert à la place des arts, haut lieu culturel montréalais, de Jesse Cook avec Sophie Milman : guitare manouche et chanteuse de jazz russo-canadienne. Je vous suggère de chercher quelques-unes de leurs prestations respectives sur internet, ça vaut le détour ! Bref, j'ai hâte d'y être !

Sinon, je continue mon train-train quotidien (mais la grêve des transports qui s'annonce pourrait basculer un peu tout ça !), je me renseigne sur les mouvements de grêve en France et ici (l'UQAM est bloquée aussi !!!) et je me sociabilise sur facebook, site internet très très populaire ici ! Du coup, j'ai retrouvé Sarah, Chiraz et Mathieu et ça m'a bien fait plaisir !!!

Bref bref, c'était un petit message en direct de la bibliothèque du Centre de recherche Est Asiatique et sur ce, je retourne à mes lectures. Bon courage à tous avec vos boulots, lectures, et soucis quotidiens...

samedi 10 novembre 2007

Soirée à la française !

Hier soir, petite soirée bien sympathique à l'appartement : Soirée bière, vin, fromage, baguette (mais sans les bérêts). J'avais invité des gens d'un peu partout : auberge de jeunesse, fac, copains de fac, copain de lycée, co-squatteur de canapés, etc.

Il y avait donc Laurent (au lycée avec moi et actuellement en "stage" à l'université de Colombia), Nico et Gwen qui logeaient chez Fabrice en même temps que moi (cf Galère avec appartement n°1), Baptiste et Adrien (université Paris 7) qui sont en pleine grève à l'UQAM/UPAM, Thibault (nageur en cours de "Chine en révolution" avec moi, et Fanny, Delphine et Joachim que vous commencez à mieux connaître.

Quelques bouteilles de vin, quelques salades (laitue, cresson, carottes et fait exceptionnel : CORNICHONS) et surtout : du fromage ! Du chèvre, du bleu, du camembert (rustique), du brie, du brie, encore du brie, du maasdam, du gruyère, du gouda, quelques fromages québecois, des trucs qui puent et du pain ! Baguette, pain au sésame, pain de campagne pour accompagner cette dégustation de pâtes molles, pâtes fermes, vins blancs, rouges, rosés, français, québecois, argentin, italien, espagnol... Bref, on a vraiment bien mangé !

C'était pas une grosse grosse soirée, mais ça fait toujours plaisir de pouvoir déguster quelques produits presque oubliés (la baguette était pas mauvaise) en compagnie de... français. Ben oui, les québecois nous avaient tristement abandonné, mais c'était vraiment sympa quand même.

La plupart des convives ont apprécié l'appartement (un peu réorganisé pour ce pique-nique dans le salon), c'est vrai qu'il est grand !

Du coup, tout le monde est rentré avec une haleine à en décorner les boeufs et quelques coups dans le nez, mais c'était vraiment sympa, et la vaisselle pas si nombreuse que ça ce matin !

Soirée à refaire, quand le porte-monnaie pourra à nouveau le supporter...

lundi 5 novembre 2007

Madame DomIrma

Comme je vous l'ai raconté dans mon article précédent, Mme Dominique Deslandres, ma professeur en Histoire Moderne et férue de symbôles en tout genre, nous a entraîné dans une expérience divinatoire assez marrante dans notre chalet du Mont St Hilaire.

Laissez-moi vous dévoiler les résultats de cette... expérience !


Significateur : reine d'épée - Atalante. Désappointé en amour à cause de sa carrière et de son esprit déterminé, froid... ça commence bien ! C'est le symbole de la solitude portée avec fierté, intégrité, et le côté masculin de l'esprit. Elle a foi en des idéaux élevés et veut améliorer sa conscience et la qualité de sa vie. Son perfectionnisme peut poser problème.

La carte obstacle : Le page de Coupes.
Il annonce la naissance de quelque chose de nouveau dans les sentiments, la renaissance dans la capacité d'aimer ou l'amour de soi. Il représente une qualité délicate qui doit être nourrie ou qui partira très vite.

La carte couronnante : le 5 de coupes : Moment où Psyché trahi Eros en allumant sa lampe et en le regardant.
C'est la carte du regret, du deuil, de la tristesse ou du remord. C'est le symbole de fin de quelque chose, mais il reste tout de même le fond et il faut prendre cette fin comme un défi.

La carte de base : La force (du lion)
C'est la force exprimée par le lion et qui est contenue par l'humain (Hercule) mais aussi exprimée par l'humain. C'est une force qui réprime ses instincts sans les transformer. Une sorte de collision entre le lion intérieur et l'homme qui le contient. Il faut en somme contenir sa propre rage et composer avec son "moi".

Les influences passées : le 10 de coupes (mariage de Eros et Psyché)
Tout allait bien, c'est le symbôle du contentement et de la permanence dans le royaume de l'amour. Cela signifie aussi qu'il faut lâcher prise des influences passées et ne pas rester dans une certaine nostalgie de ce qui a été.

Les influences futures : le 7 de coupes.
C'est le choix à faire (par Psyché face au défi d'Aphrodite). Il y a plusieurs possibilités, plusieurs potentiels, mais un choix à faire.

La carte de situation actuelle :
La foi, prévient contre l'espérance aveugle sans action derrière. C'est une invitation à l'action en somme.

La façon dont les autres me voient : le 9 de pentacle
Tout va très bien, c'est une carte représentant une très grande satisfaction. Dédale a réussi à atteindre pas mal de choses et a connaissance de ses mérites. C'est l'indépendance par rapport à l'influence ou au regard des autres.

Les peurs/ les espoirs : chevalier des épées, castor et pollux
Instabilité. C'est l'abrupt énergie de l'inspiration et des nouvelles idées. Jamais les deux jumeaux ne sont séparés l'un de l'autre, il y a duplicité de l'esprit et des nouvelles idées qui coupent avec la quotidienneté. Une véritable énergie mentale. C'est aussi un changement soufain dans la routine de la vie. C'est une nouvelle vision qui vient de soi, et qui nécessite un don d'habileté de changer avec le changement.

Enfin, la dernière carte, le 8 de flambeaux
C'est Jason et les argonautes qui vont à l'aventure. C'est une période d'action après un délai et une lutte. Ce voyage impliqué une activité créative, mais cette imagination sans borne s'accompagne immanquablement d'anxieté.



Evidemment, on peut interpréter ça comme on veut, mais je dois dire que ça me parle assez, et ça a évidemment provoqué plein de questionnements dans mon esprit fatigué la nuit suivante !

(Reading) Week-end !

Nous sommes le lundi 5 novembre 2007, il est 18h20, je suis actuellement dans une des salles de travail de la bibliothèque de l'Université avec une superbe vue (de nuit) de l'Oratoire St Joseph, pour travailler sur la mémoire chrétienne du paganisme carnute. Sujet fort intéressant (sisi, je vous assure), mais livre long et savamment écrit, ce qui me pousse à me concentrer d'autant plus ! J'ai donc besoin d'une petite pause pendant laquelle je vais vous raconter mon Fa-Bu-Leux week-end !

A l'invitation de l'une de mes professeurs, Mme Deslandres, j'ai rejoint une partie de ma classe d'Histoire moderne au Mont St Hilaire, petite montagne non loin de Montréal. Une amie de ma prof est passée nous chercher, Carl, un autre historien, et moi-même à l'université après notre examen et en route pour la montagne ! Après avoir été un peu bloqués dans les embouteillages montréalais (ce n'est pas Paris, mais c'est quand même long), nous faisons quelques détours inoppinés - en d'autres termes, nous nous sommes perdus - avant d'arriver au Mont St Hilaire. Le jour, le mont est ouvert à tout le monde, et les 2 parkings, payants, sont souvent pris d'assaut. Mais heureusement pour nous, la nuit, le parc est fermé aux seuls chanceux que nous sommes. En effet, Mme Deslandres travaille en collaboration avec l'université Mc Gill qui possède des terres sur le mont, et notamment une réserve pour effectuer certaines recherches en tout genre. Nous avons donc profité des pistons de notre chère prof pour loger dans un des chalets de 16 places de la réserve.

Arrivés là-bas, nous nous mettons directement les pieds sous la table pour profiter du repas concocté par Julie, Lydia et Dominique (la prof) : des spaghettis bolognaises. Niveau pâtes, elles ont vu gros : il reste après le repas près des 2/3 du plat ! Mais ce n'est que le début, car nos 12 petits estomacs ne sont pas vraiment venus à bout des 12 oeufs, 3 gros poulets, 16 saucisses, concombre, brushetta, salade, tomates, poivrons, gâteaux, sirop d'érable, beurre de cacahuète, chocolat chaud à la guimauve et autres délices achetés en trop grosse quantité ! Dès le premier soir, les fous-rires commencent. Nous nous lançons dans le jeu du dictionnaire : on prend un mot inconnu du dictionnaire, et on laisse les autres inventer des définitions les plus plausibles possibles. Evidemment, le coriza, le foën, la septicopyohémie et autre embourdoufler ont définitivement changé de sens dans nos imaginaires féconds.
Après ce jeu, nous enchaînons avec un second : le loup garou, qui nous entraîne dans des joutes totalement inconstructives mais bien poilantes.

Après cela, les plus fatigués partent se coucher, et les autres boivent quelques bières en lisant : c'est en effet un reading week-end !

Le lendemain, mes deux copines de chambrée : Lydia et Julie, se lèvent à l'aurore pour acheter du café (Mme Deslandres a malencontreusement acheté 2 kilos de café... décafféiné !) et ont le temps de revenir et de discuter avec que la première marmotte (moi) ne pointe le bout de son nez. Le reste de mes compatriotes hiberneurs arrivèrent ainsi au compte goutte jusqu'à... 11h.
Le petit déjeuner rapidement avalé, Dominique nous entraîne (pour la plupart d'entre nous du moins) dans une grande randonnée de 10 km / 5 heures dans les bois, monts, et lacs de la région. Le temps et la faim faisant leur effet, nous commençons à délirer sur l'apparition d'animaux extraordinaires sur notre chemin. Oh ! Un porc-épic ! Oh ! Un phoque ! Oh ! Un mur d'escalade ! Nous parlons évidemment beaucoup, d'histoire et d'animaux, et d'autres sujets un peu moins intellectuels...

Arrivés au chalet, nous retrouvons nos compagnons et nous concoctons de bonnes petites pizzas maison (ou plutôt chalet) : à 16h et avec seulement des fruits et des graines dans l'estomac, nous avons besoin de bonnes choses bien lourdes pour nous remplir l'estomac !
L'après-midi est déjà bien entâmé quand nous commençons à lire, ou à jouer. Un pictionnary, et l'heure du souper est déjà arrivé ! Poulet, légumes à la sauce chinoise et crumble en dessert ! La prof raccompagnant une des élèves à la grille, nous en profitons pour faire grâtiner le fameux crumble. Mais évidemment, très pris par les discussions autour de la table, j'oublie le plat dans le four et, voyant la fumée sortir du four, je me précipite pour voir que le crumble... a pris feu !!! Je sors le plat et éteint le feu avec les maniques (Lydia était partie chercher l'extincteur !), mais trop tard ! Le mal est fait ! Les alarmes incendies sont déjà en route et crient dans tout le châlet. Ni une ni deux, les québecois, habitués à ce fonctionnement grimpent sur les tables, soufflent, aèrent et ventiles autour des détecteurs qui s'arrêtent enfin. Je vais alors récupérer le crumble que j'avais mis dehors, dans le froid, et je commence à retirer le cramé. Heureusement, seule la couche supérieure des flocons d'avoine est touchée, et nous arrivons à récupérer le patient sans trop de problème. Dominique rentre alors : "Hum ça sent un peu le grillé". Nous lui montrons le crumble intact mais lui avouons, devant le pot d'avoine grillé dans le frigo, qu'il a eu aussi chaud que nous ! Mais quelques boules de crèmes glacées ont très bien fait passé le plat !

Après avoir mangé (et pas qu'un peu), Julie réclame une séance de tarot à Dominique. Grande amatrice des parties familiales de tarot en sologne, je m'approche, mais le tarot en question est plutôt divinatoire ! Je m'approche d'autant plus, qui sait, cela pourrait m'aider dans mes projets de recherche de session ! Dominique nous emmène donc dans sa chambre et déballe ses cartes pour tenter de déterminer le schéma mystique de Julie. Evidemment, je la connais à peine, et ses cartes ne me parlent guère... C'est ensuite à mon tour, mais je garde le résultat de cette séance pour un prochain article !

La soirée se continue, et après cette séance de remue-méninges, nous retrouvons les autres pour une partie de cranium québecois (sisi, ça existe !). Annie, Amélie et moi l'emportons de justesse avant d'aller bavarder et lire dans le salon. Entre-temps, Carl était sorti faire un tour dans les bois, de nuit, sans lumière. Comme prévu, il a mis peu de temps à revenir, un peu appeuré par les bruits bizarres qu'il avait entendu tout autour de lui ! Parti dans la douche, nous nous empressons d'échaffauder quelques histoires de "Croc-Carl" sauvages dont nous continuons de parler pendant le reste de la soirée, avant d'aller nous coucher. Quelques autres restent finir les bouteilles de vin.

Le lendemain, mes deux lève-tôt sont déjà dans la cuisine, en train de déjeuner. Je comprends assez vite que la nuit a été dure pour Lydia, qui s'est forcé à finir le vin alors que son estomac n'en pouvait plus ! Mais les choses rentrent progressivement dans l'ordre et donc nous sortons faire un petit tour pour voir les bernaches du canada qui restent en ce moment sur le lac d'à côté. Malheureusement, nous en profitons rapidement, car il est déjà l'heure de rentrer manger, rassembler les affaires, faire un dernier ménage et un dernier tour, et repartir en direction de Montréal, mais avant, quelques photos de groupe, avec un croc-carl apprivoisé (fait avec le rembourage de ma capuche !).

En bref, un très bon week-end avec une prof extra et des compagnons de chalet très marrants, mais c'était à prévoir, le reading week-end n'a pas été si reading que ça...

Par contre, rendez-vous est déjà pris pour renouveler l'expérience en hiver avec balades en raquette ! J'ai hâte d'y être !

lundi 29 octobre 2007

Culture et féminisme

Hier soir, souper avec Marie-ève (ma coloc). Elle avait invité une amie à elle, Annie doctorante en Anthropo et qui était partie avec elle un an au Mexique. Il y avait aussi Cristian, rencontré au Mexique et désormais "Chum" d'Annie et un ami de celui-ci, immigré cubain qui nous a tous fait découvrir son parcours de galères dans l'underground Montréalais. Evidemment, je me suis immiscée dans la conversation, fort intéressante, sur la condition des immigrés au Canada et au Québec en particulier, puis sur les différences fondamentales entre une société comme celle où nous nous trouvons, la société traditionnelle cubaine, la société de classes mexicaine et cette crisse de vieille société française. Je ne pourrais pas résumer nos points de vue, car la fatigue et les délicieuses enchiladas que nous avons ingurgité ont fait leur effet de ménage cérébral, mais je m'aperçois de plus en plus des différences fondamentales entre nos cultures !

Notamment sur la condition des femmes. C'est un sujet délicat, un peu partout dans le monde.

Je viens en fait de lire un message posté par Madeleine (l'Irlandaise) sur son blog, au sujet de la taille des jupes à Dublin. Et ici, peut-être du fait de la même culture anglo-saxonne, j'observe un phénomène est identique. Mais comment l'expliquer...

D'après Cristian et son ami (qui a eu une blonde mexicaine), la société matriarcale mexicaine est vraiment particulière. Les femmes sont des femmes de poigne, elles mènent la maison et les enfants, et cherchent elles-même le "mâle" qui donnera à son futur foyer sa stabilité. Pour Annie, ardente québecoise (c'est-à-dire féministe), les femmes qu'elle a rencontré là-bas travaillent bien plus que les hommes, et sont souvent dépréciées, restent à la maison pendant que l'homme se tourne les pouces en fumant son cigarillo.

Ici, par contre, les femmes ont atteint, dans l'ensemble, une égalité. Je dirai même qu'elles ont plus de pouvoir que les hommes par certains côtés ! Je ne sais pas du point de vue des salaires, mais il n'y a qu'à observer le comportement des hommes vis à vis des femmes ici. Ils ont peur d'elles ! Les hommes ne sont pas très entreprenant et pas une seule fois une femme, aussi courte que soit sa jupe, ne se fera sifflée dans la rue, pas un commentaire déplacé ! Ils ne peuvent pas, sous peine d'être violemment critiqué par les autres hommes et la cohorte de femmes et d'être catalogué de machiste misogyne, emmettre la moindre critique vis à vis d'un éventuelle aggressivité féminine.

Ceux qui me connaissent savent que je suis issue d'une famille de femmes fortes en caractère, et j'en suis ravie. Je revendique mon point de vue face aux "Hommes", surtout en France où l'égalité n'est pas vraiment atteinte, mais je ne comprends pas certaines attitudes que j'observe ici. Ce n'est pas parce que je m'assume en tant que femme que je dois montrer mes fesses dans la rue ! Sous couvert d'une revendication féministe, certaines femmes ici s'habille de manière provoquante, sans même peut-être le faire exprès, mais elles ne se rendent pas compte qu'elles sont d'autant plus ridicules qu'elles deviennent elles-même les caricatures d'une société de corps "parfaits" et de cheveux peroxydés auxquelles elle se conforment.

Et tout ça me ramène à une autre conversation que j'ai eu avec Alexandre et Marie, deux amis québecois, et d'autres amis à eux à l'occasion de l'anniversaire de Marie. Les filles ou femmes québecoises n'apprécient pas la galanterie. Que quelqu'un leur tienne la porte ou recule leur chaise leur paraît inconcevable et même déplacé. On ne parlera pas du romantisme de la chose, mais je me suis trouvée très réactionnaire. Pour moi, la galanterie n'a jamais été un problème ! Bien sûr, les petites attentions ne doivent pas être unilatérale, mais c'est tout de même quelque chose d'agréable et je dirais même respectueux ! Mais ici, niet. Du coup, les quelques pauvres hommes qui étaient à la table m'expliquaient qu'ils se sentaient rabaissés et bien triste d'être parfois si mal considérés par les québecoises. Ici, j'étais prévenu avant même mon arrivée au Québec, ce sont les femmes qui draguent, et qui "choisissent". Imaginez-vous l'inconfort pour les quelques français émigrés...
Mais finalement, elles etouffent à leur tour les hommes, qui ne savent plus très bien quelle est leur place dans ce manège. Les femmes ont le pouvoir, et elles mettent parfois des comportements peu respectueux des hommes sous le prétexte du féminisme.
L'inégalité se ferait-elle donc dans l'autre sens ici ? Faudrait-il alors lancé un mouvement de masculinisme ?

Je n'espère pas qu'il faille en arriver jusque-là, mais pourquoi l'hypothétique égalité entre les sexes pose-t-elle autant de problèmes ?

samedi 27 octobre 2007

WE à Québec

Revoici quelques-unes de mes aventures !

Re-location d'un van, re-préparation de sandwichs/salade, re-départ en "gang" pour Québec ! C'était du 20 au 22 octobre (donc le we dernier) avec Sarra, Joachim, Alex, Fanny, Delphine et cette fois-ci, Lucie (vous savez, ma coloc !).

Toute la petite troupe est donc passée nous prendre samedi matin dans un van moins cher et encore plus beau que le précédent (un chevrolet couleur argent avec plein de porte-gobelets !). Et c'est parti pour Québec ! On passe vite-fait par Trois Rivières (qui d'après ce qu'on sait de nos colocs n'a pas grand intérêt) et on arrive relativement tôt à Québec. On tourne pas mal à l'intérieur de la ville pour trouver l'auberge. On s'installe dans une grande chambre rien que pour nous ! 6 lits pour 7, mais ils nous promettent de mettre un lit supplémentaire dans la journée. On reprend le van pour aller manger nos sandwichs près du St Laurent. Quelques photos des feuilles d'automne et on reprend le van (fort mal stationné), pour le parker à l'hôtel de ville et hop ! Une petite balade en ville.





A la lecture, évidemment, tout ça vous semble bien rapide. En réalité, nous avons ainsi bien rempli notre journée, en prenant notre temps, en savourant cette douceur estivale indienne (euh, c'est peut être pas très clair, mais c'est l'été indien). Nous sommes donc passé près du château Frontenac, sur la terrasse qui borde le Saint-Laurent.





Après une fausse joie avec les queues de castor (fermés jusqu'en décembre...), nous arrivons finalement dans les rues commerçantes de Québec où nous nous étonnons, encore une fois, des crocs Mammoths...



Alex et Joachim nous laisse flâner entre filles pour aller prendre une douche et faire une sieste. Nous partons repérer le restaurant de poutine qu'on nous a conseillé et nous en profitons pour aller nous poser dans un petit bar. Quelques cancans entre filles et les 2 dormeurs nous rejoignent. Une bonne poutine et nous allons la dépenser en dansant au Dagobert.

De retour à l'auberge, tout le monde s'endort pour une (presque bonne) nuit de sommeil.

Le lendemain matin, les premières levées courrent prendre leurs douches (froide et avec un jet terriblement faible pour les moins chanceuses). Une fois les dernières marmottes tirées du lit, nous embarquons tous en voiture pour 1/ nous perdre encore une fois dans Montréal, 2/ rejoindre les chutes de Montmorency.




Ce sont de très belles chutes qui rejoignent presque directement le Saint Laurent. Avec l'automne, les forêts alentours embellissent encore le paysage. Après quelques chamailleries dans la voiture, ce grand bol d'air frais revigore bien les quelques esprits échauffés, et nous en profitons pour pique-niquer en face des chutes, en compagnie d'un goéland écloppé.



Nous remontons ensuite en voiture et nous repartons (en faisant un petit détour involontaire) pour le parc de la Jacques-Cartier. Encore une fois, des paysages magnifiques, avec plus de pins cependant. Les parkings sont bien remplis, beaucoup de randonneurs, de kayakistes et de campeurs doivent être en train de rencontrer les caribous de la région (non, ce n'est pas la saison). Nous allons juste qu'au poste d'observatoire où nous apprenons que ce sont les derniers jours d'ouverture du parc, qui ferme pour environ un mois avant de rouvrir pour proposer des activités d'hiver (donc, plus de canoë, mais du ski, des balades en raquette et surtout l'accueil en chalet). Après ces très beaux paysages, nous reprenons la route pour Québec et nous nous affalons, pour la plupart d'entre nous, dans les lits pour un somme. Lucie et Delphine en profitent pour visiter (ou se perdre) dans le bas de la ville et reviennent à l'heure prévue pour nous conduire jusqu'à une pizzeria sur la place Royale (la plus vieille de Québec) où nous profitons d'un bon repas.



Ensuite, la recherche pas très active d'un bar que l'amie d'un copain nous avait conseillé nous amène devant un petit bar à Sheesha glauque sur le point de fermer. Lucie et votre chère narratrice se sentant fatiguée, nous abandonnons nos compères pour retrouver nos dortoirs, pendant qu'ils retournaient sur la Grande allée Est pour une autre nuit de danse.

Le lendemain matin, tôt levés, nous dejeunons, libérons les chambres et partons (cette fois sans trop nous perdre) pour Tadoussac. La longue route, totalement dégagée et avec des grandes pentes devient l'objet de nombreux émerveillements dans le van, tant pour votre narratrice, alors au volant, que pour les paparazzis à l'arrière. Lucie prend mon relais après avoir rempli le réservoir, et, après un petit coup de frein inoppiné (mon genou s'en rappelle), nous roulons sans encombre jusqu'à Tadoussac.


Là-bas, nous nous garons près du Centre d'Interprétation des Mammifères Marins où je m'infiltre en suivant un groupe. Le centre étant ouvert uniquement pour le groupe de touristes de passage, je m'aperçois que les quelques squelettes de baleines n'ont pas grand intérêt sans lumière et sans commentaires et je ressors donc, un peu déçue... Snif !




Nous allons donc nous balader sur les rochers pour admirer le paysage, et Alex va se renseigner sur les balades en bateau (y'a-t-il encore des baleines en cette saison ???). La réponse positive, il nous propose de partir en mer, et malgré quelques hésitations d'ordre pécunière, nous finissons sur un grand bateau avec quelques québecois et quelques français.

Le spectacle commence avec un commentaire savoureux du naturaliste français qui nous accompagne. Le commentaire en lui-même est assez sérieux, mais son accent anglais beaucoup moins. Quelques éclats de rires le mettent en confiance et nous commençons à faire connaissance avec quelques bélugas (ouaou, c'est beau). Ah non ? C'est pas important ? Mais tout de même, ce sont des bélugas ! AH ? On va voir des baleines beaucoup plus grosses ? Le commandant nous entraîne alors vers des jets d'eau sortant de l'eau. Une à 6 heures ! Quoi, mais je vois rien ! Ah si, de loin, peut-être... Ah oui oui, je vois. Une autre à 11h ! Elles sont deux ! Deux quoi ? Deux rorquals communs ! Les deuxième plus gros animaux au monde. Ah ? Tiens, regarde, y'en a une qui sort respirer. Une nageoire, un bout du dos, du dos, du dos, encore du dos, toujours du dos, le trou qui fait des jets, encore du dos, la queue. Ok, je comprends mieux pourquoi on dit que c'est le deuxième plus gros animal au monde.

On continue la chasse à la baleine avec notre naturaliste unilingue aventurier, on croise un petit phoque (trop drôle, c'est une petite fourmi à côté de la baleine, en plus, il a de la moustache). On croise un peu plus tard des petits rorquals, mais malheureusement, nous n'en voyons rien. Nous nous sommes en effet réfugié à l'intérieur pour éviter le froid ! Un petit café, chocolat ou thé, et nous revenons à terre, nous rejoignons la voiture et nous roulons jusqu'à Montréal, plein d'embrunts dans les poumons et de souvenirs d'automne en tête.

mercredi 17 octobre 2007

Et beh, ça en fait de l'eau...

NIAGARA ! Si on m'avait dit que je serais là un jour ! Non, en fait, non, j'ai jamais eu de rêves particulier par rapport à Niagara, et les commentaires que j'avais entendu de part à d'autre ("Y'a mieux comme chutes, au Canada", "C'est juste de l'eau qui tombe sur du béton", "Le feu ça brûle et l'eau ça mouille" AH non, pas la dernière), ne m'avaient pas vraiment donné l'eau à la bouche...

Et pourtant !

A l'arrivée, on se croirait dans une zone industrielle avec des espèces d'entrepots avec des tours en carton-pâte bizarres.



Et puis on avance en voiture (en fait on est toujours à la recherche du motel où on a réservé deux chambres), et là ! Ouaou ! C'est quoi ce monde ? C'est quoi ce "centre-ville" ? Des fast-foods, des salles de jeu, des magasins de glace, de souvenirs, de cigares ! On avance encore, ça redevient plus calme et ah ! Le voilà ! On s'enregistre (aucun problème, ouf, on a des chambres) et on fonce dans les chambres.


Une bonne douche, une sieste, on se sent plus frais d'un coup ! Véro et moi sortons repérer les restaurants pour le soir et des endroits où petit-déjeuner le lendemain matin. On dirait que la ville ne s'arrête jamais de tourner, de s'animer !

Nous rentrons ensuite retrouver les autres et nous ressortons faire un tour (le même tour, y'a juste 2 rues principales à Niagara !). On s'arrête "manger" au Wendy :



Et ensuite, direction le bord du fleuve... Et les chutes ! Tout le monde s'emmerveille (moi un peu moins à vrai dire, les éclairages fluo de toutes les couleurs sur l'eau, je trouve ça bof).



Les couleurs se dissipent, les chutes sont juste éclairées en blanc... Ah ouais, quand même ! On peut pas dire que ce soit un petit cours d'eau (2800 m³/sec... 2 800 000 litres, donc 18700 baignoires de 150 litres environ à la seconde).



Bref la sceptique est conquise... C'est vrai que c'est beau ! Et plus on avance, plus on en a plein la vue ! Après les "chutes américaines" et le "voile de la mariée", nous voici devant le "fer à cheval", très impressionant : à cause des nuages d'eau, on ne peut même pas le voir en entier !



Après cette belle promenade, nous nous arrêtons en route au Rumours café pour danser un brin et ensuite, au dodo !



Le lendemain matin, lever relativement tôt (9h ?), on se traîne jusqu'aux douches, on part déjeuner chez Dennys (des Grits qui me tapisseront l'estomac toute la journée pour moi) et nous nous dirigeons vers les chutes.



On se tate : on fait la totale ou on prend juste le bateau ? On commence par le bateau. On fait la queue, on récupère de magnifiques panchos bleus, et on embarque. Le bateau part, nous passons devant les premières chutes, on croise d'autres shtroumphs du côté américain et on continue jusqu'au fer à cheval. Ouaou ! On voit plus rien !
Il y a tellement d'eau qu'on voit pas à 2 mètres, une vraie tempête ! Une éclaircie, ouaou ! C'est l'fun comme on dit ici ! Contente de pas m'être punché les fesses à la maison (= rester à rien faire).




En remontant, les "C'était gavé bien", "Osti c'qu'c'était fort" et autres interjections japonaises que je ne maitrise pas se firent entendre, et nous partons d'un pas sûr vers "The journey behind the falls".


Effectivement, on était près des chutes, à en voir nos seconds panchos jaunes cette fois !


Une fois remontés, retour au calme. On continue à se balader un peu et de retour au van. La petite marche nous ayant séché complètement (il fait chaud au Canada, vraiment !), nous reprenons directement la route pour Niagara-on-the-lake, petit village de vignes et de pêcheurs très mignon, mais toujours touristique.

Une petite pause, quelques photos, et c'est reparti pour Montréal.
Le voyage est long, très long. On s'arrête au Tim Hortons (fournisseur officiel de donuts, muffins, café, sandwichs et autres grignoteries pour les voyageurs qui ne pensent pas à s'alimenter avant 23h... où tout est fermé). On déjeune (pour une fois, on allait au Tim Hortons un midi), on retourne à la voiture. Attends, y'a un problème. Le capot est bizarre. Il est pas fermé ! On a roulé comme ça ??? Joachim tente de l'ouvrir. On peut pas. Je regarde, je ne peux pas non plus. On bidouille pendant 1/4 d'heures, on est prêt à démonter les phares mais Joachim monte dedans, appuie sur la poignée, j'appuie sur le levier, on force un peu, Ouf ! Ouvert ! On remet en place la tige qui bloquait, on referme... C'est bon ! Une bonne frousse de passée. Mais ce n'est pas la dernière...

On reprend la route, on roule jusqu'à ce que la nuit tombe. Et là, un maudit signal s'affiche sur le tableau de bord.


Mais qu'est-ce que c'est ? C'est orange. C'est pas rouge, donc c'est pas trop trop dangereux. Ouais mais quand même. On s'arrête à une station service. On demande à la "vendeuse". Elle n'a pas de voiture, ne connaît rien aux voitures mais elle sort "c'est peut-être l'huile". L'huile ? Mais non... Enfin on vérifie quand même. Il en reste pas des masses, on en rajoute. On met du liquide de refroidissement aussi. On re-teste. Toujours le petit voyant orange. On reprend la route bon gré mal gré. On s'arrête à une autre station, on redemande. Ah, c'est juste un petit problème électrique ? Juste un problème du tableau de bord pas grave du tout. Ben oui, on le savait, ben oui...

Enfin bref, on a bien dû d'arrêter 8-10 fois pendant ce retour pour pauses pipi, problème de tableau de bord, capot qui fermait pas, etc. Finalement, on arrive fatigués à Montréal, vers 2h du matin. Petite pensée à Fanny et Delphine ou Alex qui vont rendre la voiture le lendemain matin...

lundi 15 octobre 2007

Le début du voyage - arrivée à Toronto

Donc, reprenons là où nous nous en étions arrêté. (J'ai l'impression d'être Père Castor, ou Maestro dans Il était une fois la vie !).

Nous avons, comme je vous en parlais précédemment, fait une belle petite croisière à Mille île, entourés de Coréens accro à leurs numériques dernier cri. Là-bas, nous avons, nous autres fleurs bleues (c'est à dire les filles + Alex) été emerveillé(e)s par un très beau château, le Boldt Castle, construit par un magnat de l'hôtellerie en signe d'amour pour sa femme. Malheureusement, celle-ci est morte avant la fin de la construction et Boldt, désespéré, a ordonné l'arrêt de la construction. Racheté par un organisme public (du moins je crois), il a été remis en état et est maintenant ouvert aux touristes américains.


Cette photo n'est pas de nous, mais d'un site de mariage américain (il semblerait que le lieu soit très prisé par les futurs mariés !).

Après notre petite excursion, vous avons repris la route pour voir d'autres sortes de tour...


En arrivant, nous cherchons l'auberge. Impossible de la trouver. Elle est pourtant bien sur cette rue, entre telle et telle rue. On a même un confirmation écrite de l'auberge où l'adresse est indiquée ! On s'arrête demander ? On est pas plus avancés. Ah tiens, un magasin de luminaires ! Alex fonce demander mais ne revient pas. Allez, je vais à sa rescousse. Oh ! Ohoh ! Le (très beau) propriétaire du magasin est sur internet pour indiquer le chemin (on lui offrant une carte de la ville au passage) à Alex. Il nous met également en garde : l'auberge est vraiment pas terrible, dans un quartier pas agréable, loin du centre. Bon... ok... Mais après tout, c'est que pour une nuit, donc on va pas faire les difficiles.

Suivant le chemin indiqué par M. lumière, nous arrivons (enfin) à l'adresse de l'auberge. Boarf, le quartier a pas l'air si mal ! Delphine, Alex et moi rentrons, allons à la direction pour nous enregistrer. Le mec de l'accueil a l'air pas mal occupé à embrasser sa blonde... Ah, il nous voit. Il prend le papier de confirmation, farfouille avec son ordinateur et là... "Désolé, on a un problème avec la rénovation de certaines de nos chambres, on a rien pour ce soir, par contre le manager m'a dit de vous offrir la nuit de demain". QUOI ?

Je sors prévenir les autres, on réfléchit à ce qu'on fait... Demain on sera à Niagara, ça ne sert à rien, autant lui demander de nous rembourser l'avance qu'on avait donné pour la réservation et qui n'a servi... à rien ! Après avoir récupéré l'argent (et peut-être un peu plus), tout le monde rembarque en voiture à la recherche d'une auberge, d'un hôtel ou n'importe, des lits !

On cherche partout dans les guides, on suit les indications de personnes qu'on croise. Rien. Tout est réservé. Véronique propose qu'on laisse le van quelque part et qu'on sorte profiter un peu de la ville, après tout, si on dort un peu dans le van une nuit, ce n'est pas un drame. Tout le monde (ou presque) est d'accord avec cette idée, et nous laissons donc le van derrière un très grand bâtiment en pierre, dans une rue un peu éclairée mais calme et nous entamons notre GRAND tour. En revenant près du Van, Alex et Sarah décident d'aller roupiller (ils ont pris les meilleures places, les salauds) et nous autres allons faire un tour dans un pub irlandais où nous apprenons que la France a gagné contre les All Blacks ! La serveuse qui s'occupe de nous s'inquiète de savoir ce qu'on fait là. On lui explique notre problème et la voilà partie à téléphoner à toutes les auberges et hôtels qu'elle connait pour nous aider ! Ne trouvant rien, elle nous offre des petits chocolat à la menthe et nous fait rire avec ses petites mimiques.



De retour au fourgon, tout le monde s'entasse pour dormir. On découvrira pendant la nuit que nous sommes garés derrière le Palais de justice, juste à côté de l'entrée des fourgons pénitenciers... Hum.

Mais la nuit fut plutôt bonne et le lendemain matin, après un bon petit déjeuner, direction le centre de Toronto (on était garré juste à côté en fait), pour visiter la CN Tower et faire un peu de shopping. Malheureusement, comme vous pouvez le voir, la CN Tower était plutôt... embrumée !

Le parallèle est facile entre le hamburger de l'affiche et la forme du haut de la tour. En réalité, c'est un ensemble de salles d'observation et d'un restaurant 360° tournant auquel nous n'avons pas pu avoir accès à cause du mauvais temps... Mais je ne suis pas sûre que nous ayons réellement manqué quelque chose !

Mais nous nous sommes rattrapés avec d'autres sortes de tours : les gratte-ciels de Toronto ! Nettement plus impressionnant que ceux de Montréal (qui a d'ailleurs une politique d'urbanisme assez stricte en dehors de son centre d'affaire limitant les immeubles résidentiels à 3 étages maximum).







Voici quelques photos du centre de Toronto, Yonge street, et son ENORME centre commercial. D'ailleurs à l'occasion, si vous trouvez un magasin Bluenote, rentrez, c'est vraiment super !


Fanny et Véronique, après quelques emplettes, devant un groupe de Funk !


Et ensuite, direction un petit vendeur pour goûter à la "spécialité locale" !




Magnifique photo n'est-ce pas...

Après s'être bien "restauré", nous retournons à notre van adoré et partons dévorer la route jusqu'à Niagara falls ! Evidemment, nous avions pensé, le matin même, à appeler un motel là bas pour réserver deux chambres. Nous allions enfin pouvoir dormir ! Youhou !