jeudi 29 novembre 2007

Je sais, je sais... Je suis devenue muette...

Pourtant, j'ai beaucoup de choses à vous raconter ! Mais les travaux de session sont longs à écrire, donc je vous demande juste de me donner un tout petit peu de temps avant de continuer à vous conter mes aventures...

Aujourd'hui, 5ème tempête de neige à Montréal, ce qui est plutôt exceptionnel, si on voit que l'an dernier, la neige n'est arrivée qu'après Noël ! Du coup, de bonnes chaussures entourent mes pieds depuis quelques jours, mais je vous raconterai tout ça dans quelques jours, je vous le promets !

A très très viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !

mercredi 14 novembre 2007

Blup blup blup...

Je suis vraiment désolée de ne pas pouvoir vous raconter d'autres fabuleuses aventures ces temps-ci, mais je suis littéralement noyée sous les travaux ! Une bibliographie commentée remise tout à l'heure, une examen demain, des lectures, des travaux de recherches divers et variés, je me demande bien comme je vais finir la session !!!

Mais restons calme, prenons une profonde inspiration et... on s'y replonge !

Normalement, je devrais assister au défilé de Noël ce week-end à Montréal (loupant de ce fait une partie de Hockey Cosom - donc sans patins), je tenterai de vous mettre des photos !
Demain, il y a également le salon du livre de Montréal qui ouvre ses portes avec Mary Higgins Clark, Marc Lévy et Bernard Werber ! Si j'avais le temps, j'irai peut-être faire dédicacer quelques livres, mais je pense que je vais me contenter d'une petite virée rapide pour dégotter un livre à lire pour les vacances de Noël...

Et enfin, autre chose... un concert auquel je vais assister vendredi ! Oui, je sais, j'aurai jamais le temps de tout faire, mais je vais le trouver, croyez-moi ! C'est un concert à la place des arts, haut lieu culturel montréalais, de Jesse Cook avec Sophie Milman : guitare manouche et chanteuse de jazz russo-canadienne. Je vous suggère de chercher quelques-unes de leurs prestations respectives sur internet, ça vaut le détour ! Bref, j'ai hâte d'y être !

Sinon, je continue mon train-train quotidien (mais la grêve des transports qui s'annonce pourrait basculer un peu tout ça !), je me renseigne sur les mouvements de grêve en France et ici (l'UQAM est bloquée aussi !!!) et je me sociabilise sur facebook, site internet très très populaire ici ! Du coup, j'ai retrouvé Sarah, Chiraz et Mathieu et ça m'a bien fait plaisir !!!

Bref bref, c'était un petit message en direct de la bibliothèque du Centre de recherche Est Asiatique et sur ce, je retourne à mes lectures. Bon courage à tous avec vos boulots, lectures, et soucis quotidiens...

samedi 10 novembre 2007

Soirée à la française !

Hier soir, petite soirée bien sympathique à l'appartement : Soirée bière, vin, fromage, baguette (mais sans les bérêts). J'avais invité des gens d'un peu partout : auberge de jeunesse, fac, copains de fac, copain de lycée, co-squatteur de canapés, etc.

Il y avait donc Laurent (au lycée avec moi et actuellement en "stage" à l'université de Colombia), Nico et Gwen qui logeaient chez Fabrice en même temps que moi (cf Galère avec appartement n°1), Baptiste et Adrien (université Paris 7) qui sont en pleine grève à l'UQAM/UPAM, Thibault (nageur en cours de "Chine en révolution" avec moi, et Fanny, Delphine et Joachim que vous commencez à mieux connaître.

Quelques bouteilles de vin, quelques salades (laitue, cresson, carottes et fait exceptionnel : CORNICHONS) et surtout : du fromage ! Du chèvre, du bleu, du camembert (rustique), du brie, du brie, encore du brie, du maasdam, du gruyère, du gouda, quelques fromages québecois, des trucs qui puent et du pain ! Baguette, pain au sésame, pain de campagne pour accompagner cette dégustation de pâtes molles, pâtes fermes, vins blancs, rouges, rosés, français, québecois, argentin, italien, espagnol... Bref, on a vraiment bien mangé !

C'était pas une grosse grosse soirée, mais ça fait toujours plaisir de pouvoir déguster quelques produits presque oubliés (la baguette était pas mauvaise) en compagnie de... français. Ben oui, les québecois nous avaient tristement abandonné, mais c'était vraiment sympa quand même.

La plupart des convives ont apprécié l'appartement (un peu réorganisé pour ce pique-nique dans le salon), c'est vrai qu'il est grand !

Du coup, tout le monde est rentré avec une haleine à en décorner les boeufs et quelques coups dans le nez, mais c'était vraiment sympa, et la vaisselle pas si nombreuse que ça ce matin !

Soirée à refaire, quand le porte-monnaie pourra à nouveau le supporter...

lundi 5 novembre 2007

Madame DomIrma

Comme je vous l'ai raconté dans mon article précédent, Mme Dominique Deslandres, ma professeur en Histoire Moderne et férue de symbôles en tout genre, nous a entraîné dans une expérience divinatoire assez marrante dans notre chalet du Mont St Hilaire.

Laissez-moi vous dévoiler les résultats de cette... expérience !


Significateur : reine d'épée - Atalante. Désappointé en amour à cause de sa carrière et de son esprit déterminé, froid... ça commence bien ! C'est le symbole de la solitude portée avec fierté, intégrité, et le côté masculin de l'esprit. Elle a foi en des idéaux élevés et veut améliorer sa conscience et la qualité de sa vie. Son perfectionnisme peut poser problème.

La carte obstacle : Le page de Coupes.
Il annonce la naissance de quelque chose de nouveau dans les sentiments, la renaissance dans la capacité d'aimer ou l'amour de soi. Il représente une qualité délicate qui doit être nourrie ou qui partira très vite.

La carte couronnante : le 5 de coupes : Moment où Psyché trahi Eros en allumant sa lampe et en le regardant.
C'est la carte du regret, du deuil, de la tristesse ou du remord. C'est le symbole de fin de quelque chose, mais il reste tout de même le fond et il faut prendre cette fin comme un défi.

La carte de base : La force (du lion)
C'est la force exprimée par le lion et qui est contenue par l'humain (Hercule) mais aussi exprimée par l'humain. C'est une force qui réprime ses instincts sans les transformer. Une sorte de collision entre le lion intérieur et l'homme qui le contient. Il faut en somme contenir sa propre rage et composer avec son "moi".

Les influences passées : le 10 de coupes (mariage de Eros et Psyché)
Tout allait bien, c'est le symbôle du contentement et de la permanence dans le royaume de l'amour. Cela signifie aussi qu'il faut lâcher prise des influences passées et ne pas rester dans une certaine nostalgie de ce qui a été.

Les influences futures : le 7 de coupes.
C'est le choix à faire (par Psyché face au défi d'Aphrodite). Il y a plusieurs possibilités, plusieurs potentiels, mais un choix à faire.

La carte de situation actuelle :
La foi, prévient contre l'espérance aveugle sans action derrière. C'est une invitation à l'action en somme.

La façon dont les autres me voient : le 9 de pentacle
Tout va très bien, c'est une carte représentant une très grande satisfaction. Dédale a réussi à atteindre pas mal de choses et a connaissance de ses mérites. C'est l'indépendance par rapport à l'influence ou au regard des autres.

Les peurs/ les espoirs : chevalier des épées, castor et pollux
Instabilité. C'est l'abrupt énergie de l'inspiration et des nouvelles idées. Jamais les deux jumeaux ne sont séparés l'un de l'autre, il y a duplicité de l'esprit et des nouvelles idées qui coupent avec la quotidienneté. Une véritable énergie mentale. C'est aussi un changement soufain dans la routine de la vie. C'est une nouvelle vision qui vient de soi, et qui nécessite un don d'habileté de changer avec le changement.

Enfin, la dernière carte, le 8 de flambeaux
C'est Jason et les argonautes qui vont à l'aventure. C'est une période d'action après un délai et une lutte. Ce voyage impliqué une activité créative, mais cette imagination sans borne s'accompagne immanquablement d'anxieté.



Evidemment, on peut interpréter ça comme on veut, mais je dois dire que ça me parle assez, et ça a évidemment provoqué plein de questionnements dans mon esprit fatigué la nuit suivante !

(Reading) Week-end !

Nous sommes le lundi 5 novembre 2007, il est 18h20, je suis actuellement dans une des salles de travail de la bibliothèque de l'Université avec une superbe vue (de nuit) de l'Oratoire St Joseph, pour travailler sur la mémoire chrétienne du paganisme carnute. Sujet fort intéressant (sisi, je vous assure), mais livre long et savamment écrit, ce qui me pousse à me concentrer d'autant plus ! J'ai donc besoin d'une petite pause pendant laquelle je vais vous raconter mon Fa-Bu-Leux week-end !

A l'invitation de l'une de mes professeurs, Mme Deslandres, j'ai rejoint une partie de ma classe d'Histoire moderne au Mont St Hilaire, petite montagne non loin de Montréal. Une amie de ma prof est passée nous chercher, Carl, un autre historien, et moi-même à l'université après notre examen et en route pour la montagne ! Après avoir été un peu bloqués dans les embouteillages montréalais (ce n'est pas Paris, mais c'est quand même long), nous faisons quelques détours inoppinés - en d'autres termes, nous nous sommes perdus - avant d'arriver au Mont St Hilaire. Le jour, le mont est ouvert à tout le monde, et les 2 parkings, payants, sont souvent pris d'assaut. Mais heureusement pour nous, la nuit, le parc est fermé aux seuls chanceux que nous sommes. En effet, Mme Deslandres travaille en collaboration avec l'université Mc Gill qui possède des terres sur le mont, et notamment une réserve pour effectuer certaines recherches en tout genre. Nous avons donc profité des pistons de notre chère prof pour loger dans un des chalets de 16 places de la réserve.

Arrivés là-bas, nous nous mettons directement les pieds sous la table pour profiter du repas concocté par Julie, Lydia et Dominique (la prof) : des spaghettis bolognaises. Niveau pâtes, elles ont vu gros : il reste après le repas près des 2/3 du plat ! Mais ce n'est que le début, car nos 12 petits estomacs ne sont pas vraiment venus à bout des 12 oeufs, 3 gros poulets, 16 saucisses, concombre, brushetta, salade, tomates, poivrons, gâteaux, sirop d'érable, beurre de cacahuète, chocolat chaud à la guimauve et autres délices achetés en trop grosse quantité ! Dès le premier soir, les fous-rires commencent. Nous nous lançons dans le jeu du dictionnaire : on prend un mot inconnu du dictionnaire, et on laisse les autres inventer des définitions les plus plausibles possibles. Evidemment, le coriza, le foën, la septicopyohémie et autre embourdoufler ont définitivement changé de sens dans nos imaginaires féconds.
Après ce jeu, nous enchaînons avec un second : le loup garou, qui nous entraîne dans des joutes totalement inconstructives mais bien poilantes.

Après cela, les plus fatigués partent se coucher, et les autres boivent quelques bières en lisant : c'est en effet un reading week-end !

Le lendemain, mes deux copines de chambrée : Lydia et Julie, se lèvent à l'aurore pour acheter du café (Mme Deslandres a malencontreusement acheté 2 kilos de café... décafféiné !) et ont le temps de revenir et de discuter avec que la première marmotte (moi) ne pointe le bout de son nez. Le reste de mes compatriotes hiberneurs arrivèrent ainsi au compte goutte jusqu'à... 11h.
Le petit déjeuner rapidement avalé, Dominique nous entraîne (pour la plupart d'entre nous du moins) dans une grande randonnée de 10 km / 5 heures dans les bois, monts, et lacs de la région. Le temps et la faim faisant leur effet, nous commençons à délirer sur l'apparition d'animaux extraordinaires sur notre chemin. Oh ! Un porc-épic ! Oh ! Un phoque ! Oh ! Un mur d'escalade ! Nous parlons évidemment beaucoup, d'histoire et d'animaux, et d'autres sujets un peu moins intellectuels...

Arrivés au chalet, nous retrouvons nos compagnons et nous concoctons de bonnes petites pizzas maison (ou plutôt chalet) : à 16h et avec seulement des fruits et des graines dans l'estomac, nous avons besoin de bonnes choses bien lourdes pour nous remplir l'estomac !
L'après-midi est déjà bien entâmé quand nous commençons à lire, ou à jouer. Un pictionnary, et l'heure du souper est déjà arrivé ! Poulet, légumes à la sauce chinoise et crumble en dessert ! La prof raccompagnant une des élèves à la grille, nous en profitons pour faire grâtiner le fameux crumble. Mais évidemment, très pris par les discussions autour de la table, j'oublie le plat dans le four et, voyant la fumée sortir du four, je me précipite pour voir que le crumble... a pris feu !!! Je sors le plat et éteint le feu avec les maniques (Lydia était partie chercher l'extincteur !), mais trop tard ! Le mal est fait ! Les alarmes incendies sont déjà en route et crient dans tout le châlet. Ni une ni deux, les québecois, habitués à ce fonctionnement grimpent sur les tables, soufflent, aèrent et ventiles autour des détecteurs qui s'arrêtent enfin. Je vais alors récupérer le crumble que j'avais mis dehors, dans le froid, et je commence à retirer le cramé. Heureusement, seule la couche supérieure des flocons d'avoine est touchée, et nous arrivons à récupérer le patient sans trop de problème. Dominique rentre alors : "Hum ça sent un peu le grillé". Nous lui montrons le crumble intact mais lui avouons, devant le pot d'avoine grillé dans le frigo, qu'il a eu aussi chaud que nous ! Mais quelques boules de crèmes glacées ont très bien fait passé le plat !

Après avoir mangé (et pas qu'un peu), Julie réclame une séance de tarot à Dominique. Grande amatrice des parties familiales de tarot en sologne, je m'approche, mais le tarot en question est plutôt divinatoire ! Je m'approche d'autant plus, qui sait, cela pourrait m'aider dans mes projets de recherche de session ! Dominique nous emmène donc dans sa chambre et déballe ses cartes pour tenter de déterminer le schéma mystique de Julie. Evidemment, je la connais à peine, et ses cartes ne me parlent guère... C'est ensuite à mon tour, mais je garde le résultat de cette séance pour un prochain article !

La soirée se continue, et après cette séance de remue-méninges, nous retrouvons les autres pour une partie de cranium québecois (sisi, ça existe !). Annie, Amélie et moi l'emportons de justesse avant d'aller bavarder et lire dans le salon. Entre-temps, Carl était sorti faire un tour dans les bois, de nuit, sans lumière. Comme prévu, il a mis peu de temps à revenir, un peu appeuré par les bruits bizarres qu'il avait entendu tout autour de lui ! Parti dans la douche, nous nous empressons d'échaffauder quelques histoires de "Croc-Carl" sauvages dont nous continuons de parler pendant le reste de la soirée, avant d'aller nous coucher. Quelques autres restent finir les bouteilles de vin.

Le lendemain, mes deux lève-tôt sont déjà dans la cuisine, en train de déjeuner. Je comprends assez vite que la nuit a été dure pour Lydia, qui s'est forcé à finir le vin alors que son estomac n'en pouvait plus ! Mais les choses rentrent progressivement dans l'ordre et donc nous sortons faire un petit tour pour voir les bernaches du canada qui restent en ce moment sur le lac d'à côté. Malheureusement, nous en profitons rapidement, car il est déjà l'heure de rentrer manger, rassembler les affaires, faire un dernier ménage et un dernier tour, et repartir en direction de Montréal, mais avant, quelques photos de groupe, avec un croc-carl apprivoisé (fait avec le rembourage de ma capuche !).

En bref, un très bon week-end avec une prof extra et des compagnons de chalet très marrants, mais c'était à prévoir, le reading week-end n'a pas été si reading que ça...

Par contre, rendez-vous est déjà pris pour renouveler l'expérience en hiver avec balades en raquette ! J'ai hâte d'y être !